Bilan de ma saison musicale 2018/2019 [Partie 2]
Comme prévu dans la Partie 1 de mon bilan de la saison 2018/2019, je reprends la plume pour encore parler de ce que j'ai vu et entendu. Cette seconde partie sera aussi la dernière. En effet, il faudra se tourner vers le futur après cela !!
Je tiens un blog pour me souvenir de ce que j’ai vu. Donc quand je ne parle pas de quelque chose que j’ai vu sur mon blog, j’ai tendance à un peu oublier. Cela n’a pas manqué dans la première partie, donc je répare cela ici, pour commencer la partie 2 !
Oui, je ne suis que humain et j'avais tellement de choses en tête que bien entendu, certaines m'ont échappé. Une anecdote déjà, j'ai croisé trois de mes anciens enseignants d'université lors de deux concerts à la philharmonie cette saison. Je ne savais pas où l'écrire donc ça va ici. Mais plus sérieusement, dans cette section, je vais parler de deux concerts.
Brundibar – Hans Krasa
Très belle œuvre composée dans des circonstances douloureuses lorsque le compositeur était interné dans un camp de concentration. Opéra joué à la philharmonie à la date ô combien symbolique du 8 mai. J’étais assez mal placé mais la musique, je l’ai entendue.
Pour en savoir davantage: ici
Le tweet
Écouter Brundibár un 8 mai, ça a du sens. Les enfants sur scène étaient en bien meilleure forme que moi 😂😂😂 en revanche, on pouvait difficilement concevoir pire place. #Krása pic.twitter.com/aoLJkmPrfF
— Andika 🇫🇷⭐️⭐️ (@Nyantho) May 8, 2019
Brundibár de Hans Krása fut créé par les enfants du camp de Theresienstadt en 1943. Il conte l'histoire de deux enfants en quête d'argent pour acheter du lait à leur mère malade, aux prises ...
https://philharmoniedeparis.fr/fr/activite/opera/19031-brundibar-hans-krasa
Récital de fin de 2ème cycle supérieur de Piano au CNSM de Juliette Journaux
Celui-ci, dans mes statistiques, je ne l'ai pas classé comme un concert vu qu'il s'agissait d'un examen. Mais c'était tout aussi bon qu'un "vrai" concert. En effet, ces extraits du Wanderer de Schubert que j'ai entendus ont suscité quelques larmes chez moi qui n'écoute pas tant de lieders que cela. Cela avait beau être un examen au CNSM, autant de beauté dans Schubert m’a marqué. Il fallait que cela se sache ! Et dire que j'avais un autre concert à l'autre bout de Paris dans la même soirée après !
Que seraient les orchestres sans leurs chefs ? Je ne sais pas trop. On se demande souvent à quoi ils peuvent bien servir. En effet, on sait que les musiciens sont tout à fait capables de jouer sans, de rester ensemble et de conserver un tempo. Alors pourquoi cette figure fascine ? Il y a quelque chose de mystérieux voire magique qui se passe. Et il est vrai que parfois, on est très curieux de voir certains chefs à l’œuvre. J'en ai croisé beaucoup cette année et je vais évoquer ici ceux que j'ai le plus croisés.
Pour une belle réflexion sur le rôle du chef, un très bel article de l'ami Carnet sur sol: ici
Myung-Whun Chung
3 concerts
Ancien directeur musical de l’Orchestre Philharmonique de Radio France (2000-2015). Ancien directeur musical de l’Opéra Bastille, j’ai enfin pu le voir à l’œuvre cette saison. Après une occasion manquée l’année dernière où il avait du annuler pour raison de santé. L’attente n’a pas été vaine, j’ai été enchanté par son Tchaikovski à la philharmonie en février. Son Bruckner d’avril a été fabuleux et enfin, sa 2ème de Mahler à Saint Denis a été un très grand moment. Lors de ces trois concerts, j’ai constaté que la sobriété de sa gestique était inversement proportionnelle à la vigueur de ses interprétations. Et bien que vigoureux et énergique, il reste très précis et sobre. Une énergie utilisée à bon escient et bien canalisée. Il ne se disperse pas. Et le Philhar le suit comme s’ils ne s’étaient jamais quittés !
Daniel Harding
3 concerts
Directeur musical de l’Orchestre de Paris de 2016 à 2019, j’ai assisté à beaucoup de concerts qu’il a dirigés. Et oui, comme il s’est lancé dans une intégrale des symphonies de Mahler (avec l’absence notable de la 8ème), et que moi, je voulais toutes les entendre, au cours de ces trois années de mandat, j’ai pu me faire une idée précise de ce chef. Et cette saison, le bilan est contrasté. Je n’ai pas trop aimé sa première de Mahler là où j’ai beaucoup apprécié sa 7ème. Mais en 2017 c’était pareil. J’avais trouvé sa 2ème assez bof et sa 6ème fantastique. La saison dernière, j’avais été vraiment mécontent de sa 9ème. En revanche, dès qu’il joue autre chose que de Mahler, j’adhère totalement, que ce soit dans Beethoven, Brahms, Mozart. Et cette saison, j’ai entendu un très beau War Requiem, avec notamment un fantastique chœur de l’orchestre de paris. Enfin, lors de son passage, l’Orchestre de Paris a ajouté de très belles œuvres à son répertoire. Comme par exemple le rêve de Géronte d’Elgar.
Pierre-Alexis Touzeau
3 concerts
C’est un jeune chef qui monte. Directeur musical des déconcertants, il a occupé une bonne partie de ma saison ! J’ai assisté à trois concerts qu’il a dirigés et j’en garde de très agréables souvenirs. Notamment dans Beethoven ainsi que dans de très beaux extraits de Cendrillon, ballet de Prokofiev. Et puis une très belle 5ème de Chostakovitch. Quand je l’observe au concert, je vois des gestes clairs et précis, et il obtient vraiment de très bons de résultats de son orchestre. Une jeune chef à suivra avec attention.
Emmanuel Krivine
2 concerts
Directeur musical de l’Orchestre National de France, je l’ai entendu deux fois dans Brahms cette saison. Il s’agissait des 3ème et 4ème symphonies. Deux moments agréables dans mon parcours musical. Et une fois sur deux quand je vais le voir au concert, il en profite pour s’adresser au public. Ça n’a pas loupé cette année où il semblait particulièrement heureux d’avoir joué la 3ème de Brahms.
Neeme Jarvi
2 concerts
Ce chef, j’avais manqué une occasion de l’entendre en 2017/2018 et je m’en suis un peu mordu les doigts. Mais cette année, j’ai eu du pot, il est venu deux fois. Pour deux concerts que j’ai adorés. Le deux fois avec le National. J’ai entendu avec lui trois symphonies assez sympathiques. La 1ère de Rachmaninov, la 6ème de Chostakovitch et la Titan de Mahler. Et ce n’étaient pas les plus mauvais concerts de la saison ! Grâce à lui, j’ai entendu au moins une Titan de Mahler satisfaisante cette année !
Andris Nelsons
2 concerts
Andris Nelsons est le directeur musical de deux orchestres prestigieux dans le monde. Le Gewandhaus de Leipzig et le Boston Symphony Orchestra. Cette saison, je l’ai entendu avec le BSO lors de deux fantastiques concerts. Dès le mois de septembre, une superbe manière de commencer la saison. J’ai été ému aux larmes par sa 3ème de Mahler et sa 4ème de Chostakovitch m’a marqué. Même si la tension n’était pas constante, et qu’on n’était pas pris à la gorge du début à la fin, ça a quand même été un très grand pour moi d’entendre cette œuvre en concert.
Grete Pedesen
1 concert
Enfin, parlons maintenant de Grete Pedesen. Avec elle, j’ai assisté au seul concert dirigé par une femme dans ma saison. Il s’agissait des Vêpres de Rachmaninov avec le Chœur de l’Orchestre de Paris. Une interprétation remarquable. Elle reviendra à Radio France le 19 décembre 2019 pour le concert de Noël avec le chœur de Radio France. Concert à ne pas manquer !
La transition est toute trouvée. Et oui, les Vêpres de Rachmaninov sont empruntées à la liturgie orthodoxe. Il est d'usage de faire une distinction entre musique dite profane et la musique sacrée destinée aux offices religieux. Mais fort heureusement pour nous, ces partitions sortent des églises pour envahir les salles de concert ! Petit panorama de la musique sacrée que j'ai eu le plaisir d'entendre au cours de cette saison.
Requiem de Berlioz
Œuvre monumentale, issue d’une commande de l’État à Berlioz, elle frappe par son intensité. Notamment ce Tuba Mirum dantesque. Rien ne vaut que de l’entendre en salle. C’était ma deuxième fois cette saison. Avec l’Orchestre de Paris dirigé par Heras Casado. Malheureusement, je n’étais pas super bien placé. Juste devant les cuivres qui étaient à l’arrière de la salle. Une expérience assez particulière. Mais toutefois, le concert était fort sympathique.
Le Tweet
Alors ce requiem de Berlioz, bien meilleur qu’à la générale de mardi ! Des moments intenses, des moments de recueillement. Interprétation honnête de Casado à la tête de @OrchestreParis à la @philharmonie ! #Berlioz150 pic.twitter.com/Eoni33M4xp
— Andika 🇫🇷⭐️⭐️ (@Nyantho) February 21, 2019
Passion Selon Saint Jean de Bach
Pendant longtemps, à l’adolescence, je me suis tenu assez éloigné de Bach. Je savais vaguement qu’il avait composé le clavier bien tempéré, qu’il était réputé pour sa maîtrise du contrepoint, mais je n’avais pas plus de curiosité que cela. Puis j’ai grandi et je suis devenu plus curieux. Un jour, un très bon ami à moi me fait écouter le début de la Passion selon Saint Jean, et là, un tout nouvel univers s’est ouvert à moi ! J’ai eu faim de Bach , et l’expérience fondatrice a vraiment été la découverte de cette Passion. La suite logique était d’essayer de l’entendre en concert. Ce fut chose faite cette année. Avec les passions de Bach, il y a une règle assez claire chaque année. C’est lors de la semaine sainte que ça se passe. Donc chaque année, on a une opportunité, mais si on repousse à chaque fois en se disant que l’occasion se représentera, on risque d’attendre longtemps ! Donc j’ai foncé à la Seine Musicale pour entendre l’Insula Orchestra dirigé par Laurence Equilbey et ça a été un grand moment. La force tragique de cette Passion m’a frappé. Et puis, la semaine sainte 2019 a été marquée par l’incendie de Notre Dame de Paris. Lire cet évangile dans ce contexte m’a ému.
Le Tweet
« Es ist vollbracht » Enfin, j’ai entendu la Passion selon Saint Jean de Bach en vrai. Comme prévu j’ai fini en larmes (pendant que d’autres dormaient profondément). Très bon @InsulaOrchestra ! L’idée des 2 chœurs était parfois heureuse, parfois malheureuse. Mais c’était cool 😊 pic.twitter.com/DRjeI4xHNX
— Andika 🇫🇷⭐️⭐️ (@Nyantho) April 17, 2019
Passion Selon Saint Matthieu de Bach
Même démarche que pour la Saint Jean (je l’ai entendue la même semaine :D). Sauf que je me rends compte que j’avais déjà été confronté à cette musique en regardant le film Casino de Martin Scorcese ! Mais en concert, c’est mieux. Pour l’occasion, rien de moins que le Théâtre des Champs Élysées. L’Orchestre National de France s’y produisait sous la direction de Václav Luks pour l’occasion. Une œuvre vraiment monumentale et un grand moment de la saison.
Le Tweet
« Ruhe sanfte, sanfte ruh ! » très impressionnante passion selon Saint Matthieu par le @nationaldefce avec Vaclav Luks. Pas le temps de s’ennuyer, c’est très animés. Solistes et @ChoeurRF et @MaitriseRF étaient dans un très bon soir au niveau du chant. pic.twitter.com/ANMeb6lhG1
— Andika 🇫🇷⭐️⭐️ (@Nyantho) April 19, 2019
Les Vêpres de Rachmaninov
Je rêvais depuis longtemps d’entendre le Chœur de l’Orchestre de Paris chanter dans le répertoire russe a capella ! C’est chose faite maintenant avec les Vêpres de Rachmaninov à la cité de la musique. Moment très émouvant. Le compositeur avait même exprimé dans ses dernières volontés que cette œuvre soit chantée lors de ses obsèques.
Le Tweet
C’était magnifique ! C’était un peu un rêve pour moi d’entendre les @ch_OrchParis dans le répertoire sacré russe à capella depuis que j’ai commencé à m’y intéresser. Et c’est allé au-delà de toutes mes espérances 😍 pic.twitter.com/9u3mk9fXPc
— Andika 🇫🇷⭐️⭐️ (@Nyantho) April 27, 2019
Te Deum de Berlioz
Œuvre assez monumentale entendue à la philharmonie. Pas forcément la plus solennelle mais c’est puissant. Plusieurs chœurs s’étaient assemblés pour l’occasion et ce concert faisait partie d’un week-end Berlioz. J’en garde le souvenir d’un très agréable samedi soir en compagnie de l’Orchestre philharmonique de Radio France.
Le Tweet
Excellent Kazuki Yamada à la tête d’un majestueux @PhilharRF dans un Te Deum de Berlioz irrésistible, ponctué par une marche tonitruante ! Les chœurs et le soliste également en grande forme. Super concert à la @philharmonie ! pic.twitter.com/WzCBG8ghXz
— Andika 🇫🇷⭐️⭐️ (@Nyantho) May 25, 2019
Les concerts de musique de chambre que je suis allé voir cette saison étaient pour la plupart organisés en série (ou en saison). Mais parfois, un concert isolé ici et là dont il faudra tout aussi bien parler.
Le Midi Trente du National
La récurrence de ces concerts est mensuelle. C’est à chaque fois le vendredi et comme son nom l’indique, c’est à midi trente. Drôle d’horaire mais quand on a l’opportunité d’y aller, il ne faut pas s’en priver. Cela se passe au studio 104 de la maison de la radio et cela coûte le modique somme de 15€. Les musiciens de l’Orchestre National de France s’y produsient en petit comité dans des œuvres en lien avec le concert donné la même semaine par l’orchestre au complet. Un vrai régal. De plus, ces concerts son présentés par Saskia De Ville, journaliste à France Musique, elle y amène une touche de convivialité et d’interraction.
Compte-rendus: ici
Philhar’intime
Il y a deux orchestres à Radio France et chacun a sa propre saison de musique de chambre. Sauf que pour les musiciens de l’Orchestre Philharmonique de Radio France, ça se passe le dimanche, à 16h et c’est à l’auditorium. Cette saison, je n’y suis allé qu’à une seule reprise pour un programme Chostakovitch. Et comme pour le national, le concert est en lien avec le concert de la semaine donné par l’orchestre au complet.
Compte-rendu: ici
Les concerts Inventio
Inventio, c’est ce que l’on a découvert. C’est aussi une forme musicale, Bach par exemple nous a laissé de nombreuses inventions (notés inventio sur les partitions). Et c’est la mission que se donne cette saison de concert, découvrir des talents via des appels à projets. J’ai eu le grand plaisir d’y entendre de jeunes musiciens excellents au cours de concerts de musique de chambre. J’ai exploré le répertoire de compositeurs qui me son très cher et j’ai pris beaucoup de plaisir. J’ai hâte de découvrir la prochaine saison. En 18/19 j'ai découvert les ensembles suivants:
A-letheia
Bateau ivre
Quatuor RILKE
La Camerata Alma Viva
Ce concert de musique de chambre ne s’inscrivait pas dans le cadre d’une saison. Mieux, c’était le premier concert de cet ensemble à Paris alors qui a été fondé depuis un certain temps. Pour l’occasion, il présentait son album B-Side au Bal blomet. Une très belle soirée.
Le récital est un genre que j’apprécie beaucoup. La plupart du temps , j’assiste à des récitals pour piano mais parfois, j’entends autre chose. En ce qui concerne le piano toutefois, j’ai toujours des craintes. Il suffit que le ou la pianiste ne soit pas en forme ou que je n’apprécie pas son jeu pour que je passe un très mauvais moment. La qualité du concert dans ce cas de figure ne repose sur les épaules que d’une personne. Donc on prend toujours un risque. Mais jusqu’à présent, j’ai toujours réussi à y trouver de l’intérêt.
Nicolas Horvath
Une nuit blanche de folie avec Satie à la Philharmonie. Grand souvenir, surtout que le pianiste m’ fait l’honneur de m’inviter. J’ai pu assister à ce concert depuis la scène.
Florent Nagel
Très beau récital dans le cadre d’un concert privé à Chaville. Une autre façon d’appréhender la musique définitivement. Et pour cette occasion j’étais également l’invité du pianiste ! Vous aurez constaté que je réponds rarement non à ce genre de sollicitations !
Anastasia Vorotnaya
Découverte à l’occasion de la saison des Nuits oxygène, j’ai été subjugué par cette pianiste. Par ses choix de répertoire et par son jeu. Un souvenir impérissable.
Dimitri Malignan
Cela fait un certain temps que je suis ce jeune pianiste français, prix Cortot en 2017. Il donnait un récital à la salle Colonne en début d’année et j’ai passé un super moment, j’ai beaucoup aimé son Bach et son Beethoven.
Raquel Camarinha & Yoan Héreau
Cela se passait à l’Athéné. C’était du piano voix et j’ai passé un moment magnifique. Et en plus, il y a un disque que je vous conseille vivement d’écouter !
Yury Favorin
Un moment de pure magie à l’auditorium de Radio France pour un concert qui a duré près de… 4 heures ! Et oui, c’est bien ce qu’il faut pour l’intégralité des années de pèlerinage de Lizst, avec deux entractes tout de même. Un moment extraordinaire. De quoi me donner envie de persévérer dans les récitals de piano ! Et par chance, c'est encore disponible sur France Musique. Mais c'est long. Mais c'est bien.
Et oui, il faut s’intéresser à la musique de notre temps ! J’ai assisté à plusieurs créations cette saison. Lorsque je rédige le compte rendu d’un concert où il y a une création, j’ai toujours une impression bizarre. En effet, être le premier témoin d’une œuvre est quand même quelque chose d’assez étrange, surtout si l’œuvre en question est amenée à passer à la postérité. Mais cela seul le temps pourra le dire.
Le coin de la création
Karim Haddad
Karim Haddad est un compositeur né au Liban. Il est passé notamment par l'IRCAM et prépare actuellement une thèse. J'ai entendu sa musique lors d'un concert du COSU et j'ai pu le rencontrer à la conférence qu'il donnait juste avant le concert. J'ai été marqué par la complexité des rythmes qu'ils employait.
Œuvre créée
... and nothing could be said that has not been said before
Michael Jarrell
Michael Jarrel est un compositeur suisse. Et paradoxalement, j'ai entendu deux de ses ouvres cette année alors que je ne connaissais pas son nom au début de la saison. Son opéra Bérénice a été créé à Garnier, mais j'y suis allé lors d'une autre représentation de la série. En revanche, pour son concerto pour piano, c'était bien la création.
Œuvre créée
Reflections, concerto pour piano
Elise Bertrand
Nous l'avons déjà vue dans la première partie chez les compositrices.
Ouvres créées
Sonatine pour flûte piccolo, opus 6
Sonate pour violon et violoncelle, opus 8
Le contemporain en dehors de la création
Florent Nagel
Grâce à Florent Nagel, j'ai appris qu'on écrivait encore des préludes & fugues au XXIème siècle, et le grand amateur du clavier bien tempéré de Bach que je suis ne pouvais qu'apprécier. Son Livre pour piano respecte le cadre de la forme fuguée mais n'en est pas moins moderne et passionnant. La preuve, je ne m'en lasse pas !
Œuvre entendue
Livre pour piano
Critique de disque un jour, critique de disque toujours ! Deux disques sont tombés dans mon bec mais je vais vous en conseiller d'autres:
Cette saison a marqué une grande nouveauté dans ma vie musicale. Les entretiens que je mène avec les musiciens et que je publie ici. Jamais je n’aurais imaginé entreprendre ce genre d’activité quand j’ai commencé à rendre compte des concerts ici mais j’y ai pris goût. J’ai bien l’intention de reprendre pour la saison prochaine. Je ne me suis imposé qu’une seule règle, respecter scrupuleusement la parité. Je ne sais pas si vous aviez remarqué mais à chaque fois, j’alterne entre un homme et une femme et j’ai bien l’intention de poursuivre comme cela.
Florent Nagel, La vraie musique ne s'écrit pas
Marina Chiche, J'ai été éduquée dans la transversalité
Dimitri Malignan, Ma vie, ça va être de jouer pour le public
Camille Pépin, Il n'y a pas de musique féminine ni de musique masculine
Pierre-Yves Lascar, Le plaisir le plus fort...
Lucie Leguay, Nous les chefs, nous sommes les explorateurs de la musique
Et voilà, je pense qu'il est temps maintenant de refermer le livre de la saison 2018/2019. Elle a été dense, riche, merveilleuse. De belles rencontres, de nombreuses découvertes et une curiosité intacte. Il me tarde déjà d'être à la rentrée !
Bonus, votre serviteur était présent lors de cette interview !