La Peste (1947): Eloge de la résistance et de la foi en l'homme
ll est difficile de suivre le récit de ce bon docteur Rieux sans émotion. Finie la période de l'absurde pour Camus, on passe à la révolte. Ici, un homme ne tue plus pour rien comme dans l'Étranger, ici, les hommes ont foi dans les hommes, ils ont un but, ils éprouvent de l'amitié, de l'amour. La survenance d'un grand péril, à savoir la peste sur la ville d'Oran, va révéler les vraies personnalités de chacun.
Ce livre permet également de relativiser en sondant l'homme dans toute sa profondeur face à des enjeux qu'on ne rencontre pas souvent. C'est aussi une brillante illustration de la peste brune nazie dont les références jalonnent le livre.
Un récit d'une intelligence rare qui ne laissera personne indifférent. Camus m'a définitivement conquis.
Texte écrit le 25 mai 2016
La Peste, Albert Camus