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Publié par andika

Marina Chiche est une jeune femme très connectée. Jusqu’ici, rien que du très banal pour l’an 2018. Mais il se trouve qu’elle est aussi une violoniste très talentueuse qui ne partage pas sa passion qu’avec son instrument. En effet, depuis la rentrée, elle utilise les réseaux sociaux pour publier des textes qui révèlent tout ce que l’on voudrait savoir sur la vie d’un musicien. Des articles qui partent de la pratique musicale pour arriver jusqu'aux neurosciences par exemple. Rencontre pour un dialogue branché internet et néanmoins non dénué de musique.

Marina Chiche (Crédit Gregory Chris)

Marina Chiche (Crédit Gregory Chris)

 

Que vous apportent les réseaux sociaux ?

 

Marina Chiche : Longtemps j’ai beaucoup résisté aux réseaux sociaux. J’ai même développé une allergie pour un certain type d’usage. Certaines personnes vous disent que si vous n’êtes pas sur Instagram vous n’existez pas. Six mois avant si vous n’êtes pas sur Twitter, puis après si vous n’êtes pas sur Facebook. Agaçant.

Assez récemment, j’ai d’ailleurs eu une vraie crise avec les réseaux sociaux. Jusque là, j’avais bien remarqué que mes publications sur Facebook créaient une résonance, qu’il y avait des personnes qui étaient ainsi informées de choses que je faisais, à l’étranger en particulier et que je n’aurais pas pu partager avec elles. Pourtant ce n’était pas naturel pour moi.

J’ai même pensé fermer tous mes comptes.

Marina Chiche

Alors j’ai discuté avec des amis entrepreneurs dans le digital. Ils m’ont conseillé de me former, de m’informer. J’ai commencé à enquêter un peu, j’ai rencontré notamment un coach avec lequel j’ai eu une discussion passionnante. Il m’a montré qu’on pouvait avoir des échanges profonds sur les réseaux sociaux. Et puis, pourquoi ne pas « prendre la main » et ne pas produire moi-même quelque chose ?
Au début, je n’y croyais pas vraiment. J’étais réticente.
La première idée qui m’a convaincue, c’est celle de produire du contenu, de produire de la valeur. En effet, c’est ma ligne de conduite, quoi que je fasse, essayer d’apporter du qualitatif, qui se base sur une expérience qui est unique, propre à mon parcours.
L’autre aspect qui m’a interpelée, c’est l’idée d’animer une « communauté ». De prime abord je ne comprenais pas cette terminologie, encore moins la réalité de la chose. Dis de manière prosaïque, non, je ne me prends pas pour une pop star, donc pourquoi parler de « fan » ? En y regardant de plus près, je me suis rendu compte que beaucoup de gens étaient en attente d’informations, voulaient savoir quand est-ce que j’allais jouer, quand allait sortir mon prochain disque, quelles étaient mes prochaines dates. Effectivement, on pouvait appeler ça des fans, des gens qui suivent et qui veulent être informés. J’ai compris qu’il y avait un intérêt et même, que jusqu’à présent, je n’avais pas toujours répondu à une certaine demande !

Motivée par ces discussions et ces rencontres, je me suis lancée. Et dès le premier article, j’ai reçu un nombre étonnant de messages.

 

Ce que m’apportent les réseaux sociaux, c’est aussi la possibilité de prendre la parole, d’avoir une tribune et de pouvoir dire ce que j’ai à dire sur certains sujets. Je ne sais pas si c’est lié au fait d’être une femme ? Je m’avance un peu mais souvent on m’a reproché de vouloir trop parler. Toute ma scolarité, mes professeurs me faisaient attendre avant de me donner la parole alors que j’avais tout le temps envie et besoin de m’exprimer, de répondre, de débattre. Une maitresse au CE1 me traitait même de « langue longue ». Avec les réseaux sociaux, on prend la parole. Et si le gens ne veulent pas écouter, tant pis.

 

 

Vos échanges avec le public par ce biais vous font-ils envisager votre métier différemment ?

 

M.C. : Complètement. C'est-à-dire que ça vient vraiment me motiver dans cette activité de blogueuse. Depuis très longtemps je suis fascinée par la question de la transmission. C’est quelque chose qui m’occupe depuis que je suis petite. Cela se décline dans plein d’aspects. Dans le fait d’être artiste, on est manifestement dans la transmission, la communication, ça coule sous le sens. Aussi, ces dernières années, j’étais professeure dans une Musikhochschule [Université ou conservatoire supérieur de musique] en Allemagne. Quel que soit le vecteur, le point commun, c’est l’envie de ressentir des choses à l’intérieur, d’apprendre, de cultiver son jardin intérieur et d’avoir envie d’exprimer tout cela. En fait, c’est une extension de mon travail d’artiste. Toute cette réflexion que j’ai est en partie d’ordre pédagogique. Mais cela touche aussi à l’artistique, les connaissances instrumentales. Je parle sur la musique, sur le violon, sur le monde musical, sur la société, sur la place de la musique classique dans la société. J’ai été éduquée dans la transversalité, je pense comme ça. J’ai étudié beaucoup les langues, j’ai fait de la musicologie, j’ai fait de l’esthétique musicale - cette matière qui vient montrer les convergences des disciplines artistiques - j’ai fait un doctorat en art: théorie et pratiques. Je suis fascinée d’étymologie et de linguistique, j’adore faire des ponts et je cherche toujours le mot juste. J’aime les mots. J’aime faire des mots fléchés par exemple ! J’en faisais avec mon grand-père. Du coup mettre en mot dans le blog, formuler, ce n’est en fait qu’une extension de ma vie intérieure, ce n’est pas un exercice de style si nouveau.

Les commentaires, les échanges, l’interactivité, je trouve ça incroyable.

Marina Chiche

Les commentaires, les échanges, l’interactivité, je trouve ça incroyable. Je n’aurais jamais pensé qu’il y aurait autant de répondant. Je me suis rendu compte que ça me plaisait énormément de dialoguer avec les gens. L’intitulé de ma série « Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur la vie d’un musicien » est venu avec un sentiment un peu ambivalent au départ. Pour vous donner un exemple, quand je suis partie sur l’article « Profession musicien, peut-on vivre de la musique ? »  J’avais en tête cette question qu’on m’a déjà posée après avoir joué un concert : « Et sinon, c’est quoi votre métier dans la vie ? » Longtemps ce genre de question était à la limite de me vexer. Je me disais que les gens qui posaient ces questions ne réalisaient pas.
Et d’un coup, j’ai compris qu’ils ne pouvaient pas réaliser car on ne leur disait pas, on ne leur expliquait pas ! Ca veut dire qu’il y a une sorte d’éducation à faire. Non pour expliquer aux gens parce qu’ils étaient bêtes, mais pour les informer, pour leur faire partager les coulisses, plutôt que de tout faire pour les cacher.
Et je suis persuadée que ce n’est pas s’abaisser que d’expliquer le pourquoi du comment et de montrer certains aspects de notre vie de musicien. En expliquant, ça génère du respect, des vocations, de la fascination devant la somme de travail.

Moi je ne suis pas née avec Facebook.

Marina Chiche

De quand date votre découverte des réseaux sociaux, dans quelles circonstances ?

 

M.C: Moi je ne suis pas née avec Facebook, je ne suis pas née avec un smartphone non plus. Mais j’ai eu accès à une présence digitale assez tôt dans ma carrière. A une époque où beaucoup d’amis n’avaient pas encore de site web. Pour une raison très simple, lors des nominations aux Victoires de la Musique en 2004-2005, j’avais commencé à avoir des fans (justement !) dont une qui était web designer. Elle m’avait proposé de me faire un site. C’était assez mignon à l’époque. Quand le curseur se déplaçait, un petit papillon apparaissait. C’était vraiment un beau cadeau car il n’y avait pas encore des templates Wordpress. Cela demandait beaucoup de boulot de programmer un site. Dans la foulée, j’avais ouvert un compte sur Myspace. J’avais déjà sorti des disques.

Pour autant, j’ai déjà eu une période d’arrêt avec Facebook. A un moment donné je m’étais sentie obligée de commencer Facebook mais assez vite, j’avais saturé. Puis je suis partie en Asie, j’ai passée une année à enseigner à l’Université des Arts de Taipei à Taiwan, c’était il y a 8 ou 9 ans. D’un coup je me suis retrouvée très loin et je me suis rendue compte que quand on évolue à l’étranger, c’est une manière incroyablement pratique de garder le contact. On ne va pas demander à tout le monde « donne moi ton numéro » et puis on change de téléphone, de carnet d’adresse… Là on sait qu’on retrouve les gens, de manière très légère et simple parfois. Il y a eu une évidence dans mon côté pragmatique d’expatriée.
Les dernières années, j’ai oscillé entre des moments où je trouvais ça très sympa d’être informée de ce que faisaient les copains et que les copains soient aussi informés de ce que je faisais. Pour les collègues mais aussi pour des personnes qui voulaient me suivre, c’était très efficace. Mais il y avait des moments où j’étais agacée par un certain voyeurisme qui se combinait avec une forme d’exhibitionnisme du privé. (Photographier la nourriture ?!)
Pour autant, il me semble qu’il y a quelque chose de fondamentalement différent entre mettre en scène sa vie privée et puis utiliser les réseaux sociaux dans un cadre professionnel.

Marina Chiche et moi (sans maillot de foot cette fois-ci !)

Marina Chiche et moi (sans maillot de foot cette fois-ci !)

Avez-vous autant de pression avant d’écrire un article qu’avant de monter sur scène ?

 

M.C. : Les premiers articles, je n’ai pas ressenti trop de pression. En réalité, à partir du moment où on prend la parole, il y a toujours une pression. Car on s’expose. Après, ce n’est pas exactement le même enjeu qu’avec la musique. Pour autant, maintenant qu’il y a du répondant dans le lectorat, je me suis surprise à me dire qu’il fallait que le papier suivant soit au niveau du précédent, au niveau des attentes des lecteurs. Je me rends compte que là où c’est très similaire, c’est que le facteur de plaisir à s’exposer, à écrire, à prendre la parole ou à jouer, est d’autant plus intense que l’on est concentré sur le contenu. Quand je suis dans mon sujet et que le sujet me tient à cœur - ce qui a toujours été le cas jusqu’à présent, les sujets qui sont apparus jusqu’à présent font tellement partie de ma réflexion, ce sont des choses qui m’habitent - quand j’arrive à me plonger dans le sujet, c’est comme en musique lorsqu’on est pleinement dans l’œuvre, en relation avec le compositeur, avec la problématique, on traite vraiment le sujet. D’un coup, je ne ressens plus de pression. Ce sont les moments où j’arrive à écrire, où je commence à faire des associations d’idées auxquelles je n’avais même pas pensé avant de faire le papier alors que j’avais préparé un plan et que je savais où j’allais. Une idée apparaît, une inspiration ! Cette ligne de force artistique qu’est l’inspiration, je la vis en musique comme dans ce processus d’écriture. C’est un processus similaire, ce sont exactement ces mêmes associations d’idées dont on ne sait pas d’où elles sortent. Car il n’y a pas de chemin logique de A à B. Il y a une partie inconsciente qui fait des liens. C’est quelque chose de mystérieux, qui me fascine. Ainsi, je parle souvent de neurosciences.

Donc quand je suis dans mon sujet, dans mon contenu, il n’y a plus cette notion de pression. De plus, il y a aussi une forme d’autorité au sens étymologique du terme, une forme de légitimité intérieure. On se documente, on partage parce qu’on est convaincu de l’idée. Pas parce qu’on a de la valeur mais parce que le contenu a de la valeur. Et finalement, musicalement, c’est la même problématique. La pression, on l’a beaucoup quand on est dans une dynamique d’ego : « Est-ce qu’on va m’aimer moi ? » Mais finalement est-ce que moi j’aime cette musique que je joue ? Est-ce que la musique, j’y mets tout l’engagement, la valeur  nécessaire pour la servir au mieux ?

Capture d'écran Facebook d'un article sur la page de Marina Chiche

Capture d'écran Facebook d'un article sur la page de Marina Chiche

Quels sont les enjeux des réseaux sociaux dans la carrière d’un artiste, sont-ils devenus indispensables ?


M.C. : C’est vrai qu’à une époque on n’aurait jamais imaginé cela. Imagine-t-on Sviatoslav Richter [célèbre pianiste soviétique] sur les réseaux sociaux ? Je pense que ça a participé à mes réticences du début. J’ai des moments où je veux être une artiste seule dans sa tour d’ivoire, et y rester. Autrement dit, qu’on me foute la paix ! Ce fantasme de se consacrer à la musique un peu comme une prêtresse, je l’ai retrouvé avec ferveur dans le Jeu des perles de verre d’Hermann Hesse, un de mes romans favoris de la littérature germanique.

Je pense que les musiciens ont besoin de silence autour d’eux

Marina Chiche

Je pense que les musiciens ont besoin de silence autour d’eux. Or il y a beaucoup de bruit sur les réseaux sociaux. On aurait envie d’être dans la contemplation, de méditer ce qu’on joue et ce qu’on dit. Or les réseaux sociaux vont vite. Les réseaux fonctionnent sur des valeurs qui en apparence vont contre celles portées par la musique classique. Mais dans un esprit de synthèse, on peut aller plus loin, c’est une question de perspective aussi. Comme je le disais, on peut voir se développer des conversations profondes sur les réseaux.
Je connais des collègues, soit qui résistent, soit qui s’y engouffrent. Il y a aussi ceux qui font appel à des community manager. On a l’impression qu’ils y passent leur vie, mais en fait, ils n’y sont pas du tout. Il y a ceux qui sont en mode instagrameurs, Vlog. Bref ! Il y a vraiment à boire et à manger. Il y a des choses qui peuvent être irritantes. Les réseaux sociaux impliquent une espèce de relativisme. Il n’y a pas cette hiérarchisation. C’est une bonne et une mauvaise nouvelle. Aujourd’hui ce qui me fait le plus plaisir, c’est que cela donne la parole à des personnes qu’on ne pouvait pas entendre et il y a des choses magnifiques qui sortent.  Ce sont des conversations qui se créent et des passionnés qui peuvent échanger abondamment sur des sujets communs qui leur tiennent à cœur.

J’ai un ami qui me disait récemment qu’il n’y avait pas un seul commentaire négatif sur mes articles.

Marina Chiche

Avez-vous peur des dérives des réseaux sociaux ?

 

M.C. : J’ai un ami qui me disait récemment qu’il n’y avait pas un seul commentaire négatif sur mes articles. Le fait qu’il évoque cela m’a fait me rendre compte en creux que ça pourrait ne pas être le cas. J’ai été touchée, étonnée de la bienveillance jusque là. Pour autant, je n’avais pas imaginé que des gens viennent avec malveillance. Je ne comprendrais pas une telle démarche d’ailleurs, quand il y a tant à lire et à découvrir sur le net. Sans doute, je n’ai pas voulu trop réfléchir à la question en amont car cela aurait pu m’inhiber. Heureusement il existe aussi des systèmes de « modération ». De plus, en tant qu’artiste, on est exposé très tôt à la critique. Les professeurs, les collègues, soi-même ! Des critiques de journalistes, j’en ai eues aussi. Des dithyrambiques et des très désagréables, à la limite de choses officiellement injustes. Et là, c’est une question de valeurs. On se rend compte à un moment donné que sa légitimité, c’est nous-mêmes qui nous la donnons.

Avec mes articles, je veux partager mon expérience. Je parle de quelque chose qui me concerne, c’est mon métier, c’est ma compétence. Les gens ne peuvent pas me contester le fait que j’aille sur scène, que je sois une professionnelle. Alors, oui, on peut ne pas plaire ou déclencher de la jalousie. Et la critique derrière un écran ou son papier est facile.
Mais on se rend compte qu’on y survit et que ce n’est pas à l’aune de cela que l’on décide si l’on continue ou non. Le désir de transmission est plus fort.

Ce qu’on espère, c’est être écouté, qu’il y ait de l’attention. On veut que la musique soit reçue. Avec les articles, c’est similaire.

Marina Chiche

Enfin, quel est votre réseau social préféré ?

 

M.C. : Pour l’instant, un peu de manière circonstancielle, je suis beaucoup sur Facebook. Je n’ai pas d’affinité particulière pour l’instant avec Twitter. Je n’ai pas accroché au format, mais une fois de plus, quand j’ai une résistance pour quelque chose, si je m’y colle et que j’ai l’impression de découvrir, de me former, ça peut déclencher des choses qui me passionnent. Je n’ai pas encore ressenti comment ce réseau pouvait être dans un vrai dialogue. Ma résistance actuellement réside aussi dans l’instantanéité de cet outil. Je n’ai pas envie d’être connectée 24 heures sur 24. J’ai envie d’une interactivité mais quand je le décide. Bon, je suis quand même parfois très connectée !  Et il y a des moments d’instantanéité aussi sur Facebook. Mais j’ai besoin de pouvoir me déconnecter, d’avoir des moments de vrai silence au sens littéral du terme.

Après, Instagram, je ne suis pas contre. J’aime bien la mode, il y a des choses qui circulent sur Instagram qui sont sympathiques. La relation entre le visuel et la musique classique est   particulière. Il y a des choses qui se font sur Instagram qui ont une visibilité délirante.

Dans ma démarche, je ne recherche pas une notoriété mondiale. C’est aussi pour cela que j’ai choisi de m’exprimer dans un premier temps en français. Je pourrais écrire en anglais par exemple. Mais du fait de mon retour récent en France, j’ai envie de m’exprimer dans ma langue et de trouver une résonance dans mon pays. Je suis très touchée quand les articles sont partagés, c’est très stimulant de sentir qu’il y a une certaine viralité comme on dit. Je suis ravie que la communauté grossisse et que des conversations se créent dans les commentaires. Je trouve qu’il y a une vraie interactivité, une vraie relation. Autrement dit, les articles sont vraiment lus. Des collègues m’en parlent, on vient aussi m’en parler après des concerts.
C’est intéressant car cela fait une boucle avec la musique classique. Nous évoquions la pression précédemment, ici c’est un peu pareil. En tant que musicien classique, l’obsession du chiffre vient du marketing, mais en vrai ce que l’on veut, ce n’est pas forcément d’être entendu de tout le monde. De penser que la profondeur, une certaine qualité requièrent forcément de faire du chiffre et de la masse, je n’en suis pas certaine. Cela peut être un bénéfice secondaire, ça peut arriver par accident, mais en faire une visée première, je pense que c’est une erreur de jugement de la problématique. Ce qu’on espère, c’est être écouté, qu’il y ait de l’attention. On veut que la musique soit reçue. Avec les articles, c’est similaire. Si cela signifie qu’il ne s’agira que de 10% de ce que ferait une pop star, très bien. Si on est vraiment écouté, et qu’on génère des moments de communion, qu’on touche le cœur des gens, qu’on fait réfléchir, qu’on invite à s’élever ensemble, c’est merveilleux. Ce que je vise, en musique comme avec le blog, c’est l’expérience partagée.

 

Propos recueillis par Anthony Ndika

Pour écouter Marina Chiche, cette vidéo de sa chaîne YouTube où elle interprète du Piazzolla.

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