Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Pages

Publié par andika

Devant les retours très positifs relatifs à mon top 10 de la saison écoulée, et soyons honnêtes, devant le superbe trafic qu'il a généré, j'ai décidé de me lancer dans le top 10 de la saison 2017/2018. J'aurais du faire cela l'année dernière, c'est une évidence maintenant mais je ne m'étais pas forcément rendu compte que j'étais autant sorti. En effet, je n'avais pas compilé mes statistiques sur un fichier excel. Mais je me rends compte que je suis déjà énormément sorti en 2017/2018. Une évidence d'ailleurs, il n'y aurait pas eu une telle saison 2018/2019 sans cette saison 17/18. Ce blog ne serait pas ce qu'il est aujourd'hui. Lors de cette saison, j'ai rencontré beaucoup de personnes qui me sont devenues très chères et surtout, j'ai vécu des émotions très, très fortes. J'ai fait des découvertes magnifiques tant et si bien qu'il a été très, très difficile de ne retenir que dix concerts pour ce top. C'était aussi la dernière saison où je pouvais profiter en toute légalité des tarifs jeunes moins de 28 ans. (5€ la place, en catégorie 1, quand on est plus ou moins cadre, c'est quand même assez dingue laugh).

Je vais procéder de la même manière que pour le précédent, ça part du 1er septembre 2017 au 30 juin 2018. Mais soyez vigilent, certains concerts que je vais évoquer ont fait l'objet de captation vidéo. Pour les voir, vous n'aurez qu'à cliquer sur l’œuvre en question dans le programme que je reproduirai ici. Je vais aborder ces concerts dans un ordre croissant de préférence, mais s'ils apparaissent ici, c'est qu'ils ont vraiment été cool !

10) [Radio France] Orchestre Philharmonique de Radio France, Mikko Franck, 01/03/2018: Un concert pour les oreilles et pour les yeux

Programme

Claude Debussy
Symphonie en si mineur

Serge Rachmaninov
Concerto pour piano et orchestre n°2

Jean Sibelius
Symphonie n°3

Khatia Buniatishvili piano
Orchestre philharmonique de Radio France
Mikko Franck
direction

Lien vers la critique: ici

Le tweet

 

Vous pouvez consulter le programme du concert en cliquant sur ce lien

Le contexte

Je connaissais Khatia Buniatishvili de nom depuis un certain temps mais l'opportunité de venir la voir en concert ne s'était pas encore présentée. La première fois que j'en avais entendu parler, c'était fin 2015 par une amie musicienne qui avait des termes peu amènes à son encontre. Ce qui m'a donné envie de découvrir qui c'était, et je n'ai pas été déçu. En règle générale, je vais voir un concert pour le programme, les compositeurs. Mais je dois avouer que pour ce coup-ci, je n'en avais pas grand chose à faire du programme. Mais ça tombait bien, j'adore le 2ème concerto pour piano de Rachmaninov et la 3ème Symphonie de Sibelius est dans mon cœur depuis un concert de 2016.

Pourquoi j'ai aimé ?

Déjà parce que Khatia Buniatishvili m'a fait la bise en coulisses après le concert et rien que ça, ça vaut le déplacement. J'ai été frappé par un détail, elle sentait drôlement bon. Après cela, on peut mourir tranquille (mais le plus tard possible). Musicalement elle m'a moins impressionné mais bon, ça ne comptait pas, ça ne comptait plus. Oui, même si j'étais dans les premiers rangs, je ne l'entendais pas au piano... Mais heureusement, musicalement, j'ai été totalement satisfait par la 3ème de Sibelius, car oui, cette symphonie faisait aussi partie des causes déterminantes qui m'ont conduit à ce concert. Mikko Franck connaît bien ce répertoire et ça s'entendait et puis enfin, j'étais en très bonne compagnie ce soir là, très beau souvenir.

9) [Radio France] Orchestre National de France, Kirill Karabits, 23/11/2017: La poignée de main au compositeur !

Programme

Detlev Glanert
Theatrum bestiarium

Dimitri Chostakovitch
Concerto pour violoncelle et orchestre n°1

Serge Rachmaninov
Danses symphoniques

Maximilian Hornung violoncelle
Orchestre national de France
Kirill Karabits
direction

Lien vers la critique: ici

Le tweet

 

Vous pouvez consulter le programme du concert en cliquant sur ce lien

Le contexte

À la base, le chef prévu était Semyon Bychkov, ancien directeur musical de l'Orchestre de Paris. Et j'avais beaucoup de curiosité vis-à-vis de ce chef car j'avais lu ici et là que son mandat à la tête de l'Orchestre de Paris ne s'était pas trop bien passé. Pourtant, en ayant écouté quelques enregistrements et interviews, j'avais acquis la certitude que c'était un bon chef. Mais comme souvent, une annulation pour raisons de santé est arrivée. Tant et si bien qu'il a été remplacé par Kirill Karabits, qui avait été chef assistant à l'Orchestre philharmonique de Radio France quelques années auparavant. Enfin, j'avais été séduit par les danses symphoniques de Rachmaninov à la tribune des critiques de disques. Les découvrir en concert m'enchantait.

Pourquoi j'ai aimé ?

Parce que même si je n'ai pas eu le chef que j'attendais, le programme est resté le même et était sacrément bien. Theatrum Bestiarum de Glanert est une œuvre contemporaine très intéressante qu'il avait dédié à Chostakovitch. Et puis elle a été jouée en sa présence et j'ai pu échanger quelques mots avec lui à l'entracte. Je lui ai même serré la main. Mais après, le concerto pour violoncelle de Chostakovitch, ça secoue. Avec son thème humoristique mais surtout, le rythme vigoureux du premier mouvement qui avance envers et contre tout, mais aussi cette fabuleuse cadence. Enfin, les danses symphoniques, partition géniale pour faire briller un orchestre. En outre, ce concert était donné au bénéfice du Sidaction. C'est toujours quelque chose de bien d’œuvre pour une bonne cause.

8) [Philharmonie] Orchestre de Paris, Paavo Järvi, 29/11/2017: Bienvenue à Leningrad !

Programme

Jean Sibelius
Concerto pour violon
 
Dmitri Chostakovitch
Symphonie n°7 "Leningrad"

Orchestre de Paris

Paavo Järvi, direction

Akiko Suwanai, violon

Lien vers la critique: ici

Le tweet

Le contexte

En cette fin d'année 2017, j'ai commencé à développer un fort intérêt pour la Russie et en particulier pour la musique de Chostakovitch. Qu'il était loin le temps où je m'endormais en concert durant sa 5ème Symphonie. A cette époque là, j'étais entré dans une vraie frénésie pour ce compositeur, j'ai énormément lu à son sujet, beaucoup écouté sa musique et regardé des documentaires. J'avais eu une sorte de détonateur et depuis, mon intérêt pour lui n'a pas baissé. Donc lorsque j'ai appris que sa 7ème symphonie serait jouée à la Philharmonie, j'ai bondi sur les places ! C'est la symphonie de la résistance à l'envahisseur Nazi, composée pendant le siège de Leningrad en 1942. Aujourd'hui encore, elle a une grande importance dans cette ville. Et puis le concerto pour violon de Sibelius ne gâchait rien.

Pourquoi j'ai aimé ?

Déjà pour la musicalité de Akiko Suwanai au violon. Très grande interprétation. Mais surtout pour cette implacable 7ème de Chostakovitch. Musique tellement éloquente, explicite dans ce qu'elle raconte. Tout d'abord la belle terre de Russie, puis l'envahissement des nazis représenté par ce fameux ostinato de caisse claire. Un scherzo crépusculaire qui décrit lat erre natale dévastée. Mais surtout ce final monumental avec des cuivres qui tonitruants. Des sensations fortes, vraiment.

7) [Radio France] Orchestre Philharmonique de Radio France, Hartmut Haenchen, 29/03/2018: La symphonie des larmes

Programme

Gustav Mahler
Symphonie n°9

Orchestre philharmonique de Radio France
Hartmut Haenchen
direction

Lien vers la critique: ici

Le tweet

Vous pouvez consulter le programme du concert en cliquant sur ce lien

Le contexte

En 2018, j'étais encore dans ma quête de l'intégrale des symphonies de Mahler en concert. La date du 29 mars était cochée depuis longtemps. Myung-Wun Chung, l'ancien directeur musical du Philhar était au programme mais il a annulé pour raison de santé. Je me réjouissais pourtant de l'entendre. Mais malgré son absence, j'avais tout de même de grandes attentes pour ce concert, sachant que un mois auparavant, la 9ème de Mahler interprété par l'Orchestre de Paris sous la direction de Daniel Harding m'avait quelque peu déplu. La tâche était donc rude pour le remplaçant Hartmut Haenchen.

Pourquoi j'ai aimé ?

Sur ce coup, j'ai été totalement satisfait ! Le tempo lent, la manière de faire ressortir les couleurs, les textures, la sensibilité du chef. J'ai particulièrement goûté au Ländler et au Rondo Burleske avec des solistes de grande qualité, aux cuivres et à la petite harmonie. J'ai été tellement ému que j'en ai pleuré pendant... Et puis le concert était filmé, on peut donc encore le retrouver aujourd'hui sur Youtube. J'ai mis le lien dans le programme sur Symphonie 9. Mais je le remets ici (sait-on jamais !)

6) [Philharmonie] Orchestre de Paris, Daniel Harding, 06/09/2017: Le début d'une grande saison !

Programme

Henry Purcell
Musique pour les funérailles de la reine Mary
 
Gustav Mahler
Symphonie n° 6 "Tragique"
 

Orchestre de Paris

Choeur de l'Orchestre de Paris

Daniel Harding, direction

Lionel Sow, chef de choeur

 
Lien vers la critique: ici
 
Le tweet

Le contexte

En ce mois de septembre 2017 qui marquait le début d'une nouvelle saison, j'avais le bonheur de travailler dans le 19ème arrondissement de Paris, à quelques encablures de la Philharmonie. J'étais âgé de 27 ans et par conséquent, en prenant un abonnement à l'orchestre de Paris, je pouvais payer la place à 5€, quelle que soit la catégorie. Il suffisait de la prendre suffisamment en avance. Et puis, j'étais encore dans ma quête de l'intégrale des symphonies de Mahler en concert et la 6ème m’obsédait depuis tout l'été. J'avais été fasciné par la lecture qu'en faisait Abbado à Lucerne. J'avais d'énormes attentes et une grande excitation avant ce concert.

Pourquoi j'ai aimé ?

Parce que c'était un sacrément bon concert ! J'ai été scotché à mon siège plus d'une heure tant cette 6ème de Mahler frappe l'esprit. Mais en plus de cela, la Musique pour la Reine de Purcell était une œuvre formidable. Placée judicieusement juste avant la symphonie. N'ayant pas bien lu le programme, je n'étais pas au courant qu'il n'y aurait pas d'entracte. Par conséquent, lorsque la symphonie a commencé, j'ai été frappé de stupeur, et c'est l'effet parfait pour entrer dans cette musique. L'ambiance macabre du Scherzo (placé en III, comme il se doit) m'a marqué, la suffocation du finale, les coups de marteau, la baguette du chef qui vole au dessus du parterre, et même ma rencontre avec Christian Merlin, tout m'a plu ! Je trouve que Daniel Harding a un bilan mitigé dans Mahler, mais je dis sans réserve aucune que la 6ème lui convient parfaitement. Et puis, assister à cela en payant seulement 5€, c'est vraiment cadeau !

5) [Radio France] Orchestre Philharmonique de Radio France, Cristian Macelaru, 14/10/2017: Histoire d'une rencontre exaltante !

Programme

Astor Piazzolla
Le Printemps et l’Hiver, extraits des Quatre Saisons de Buenos Aires

Alberto Ginastera
Concerto pour harpe et orchestre

Nico Muhly
Mixed Messages, création française

Aaron Copland
Symphonie avec orgue

David Cassan orgue
Marie-Pierre Langlamet harpe
Hélène Collerette violon
Orchestre philharmonique de Radio France
Cristian Macelaru direction
 

Lien vers la critique: ici

Le tweet

Vous pouvez consulter le programme du concert en cliquant sur ce lien

Le contexte

Lors qu'on a moins de 28 ans, on peut prendre un abonnement de 4 places à 7€ l'unité à Radio France. En cette saison 17/18, j'en ai évidemment profité sans vergogne. Lorsqu'il est venu le temps de composer cet abonnement, je n'ai pas pu résister à l'attrait du nom de Piazzolla. En effet, cet éminent compositeur argentin me rappelait des souvenirs de mes années de lycée. Il était au programme du bac musique, et depuis tout ce temps, ses compositions étaient restées dans mon cœur. (Fuga y misterio, La Milonga del Angel, Adios Nonino, La Muerte del Angel). Je ne connaissais pas ses 4 saisons, et les découvrir m'intéressait beaucoup. Je n'avais que peu d'intérêt pour le reste du programme même si j'avais déjà entendu parler de Ginastera dans la boîte à musique de Zygel.

Pourquoi j'ai aimé ?

Parce que premièrement, Radio France a eu l'idée brillante d'organiser des apéros avant le concert où l'on pouvait échanger avec les musiciens de l'orchestre et le maestro est même venu nous saluer. Cette présentation était assurée par Judith Chaine, fameuse productrice de France Musique. Le jour du Philhar' en général, c'est le vendredi, mais le samedi soir, c'est encore mieux (surtout autour d'un apéro musical). Mais deuxièmement, le concert en lui-même était également formidable avec un programme audacieux, dans la tendance du Philhar' qui est un grand explorateur du répertoire. Pour le coup, le choix d'aller en Amérique avec de la musique du 20ème et une composition contemporaine, c'était tout bon. Piazzola, bien entendu avec ses 4 saisons. Mais aussi le concerto pour harpe très dansant de Ginastera avec rien de moins que Marie-Pierre Langlamet qui est harpe solo aux Berliner Philharmoniker (et qui jouait pieds nus ce soir là). Enfin, l'abondance orchestrale qu'on retrouvait dans Muhly et Copland, c'était vraiment fabuleux. Et puis, pour finir,  un grand critère non musical est venu égayer cette soirée. La providence avait placé à côté de moi une jolie jeune femme. Nous avons échangé et la discussion était vraiment passionnante. Enfin, rien d'étonnant lorsqu'on converse avec une normalienne ! J'ai même obtenu son 06 à l'issue du concert après une belle promenade dans Paris mais je n'ai jamais réussi à la revoir par la suite... Chère S., si tu lis ces lignes, tout est pardonné, je suis tout à fait disposé à te revoir. ! Mais je m'égare, il y a prescription maintenant...

4) [Philharmonie] Orchestre Philharmonique de Radio France, Mikko Franck, 27/04/2018: Stupeur et tremblements avec Berlioz !

Programme

Hector Berlioz
Requiem

John Irvin ténor
Chœur de Radio France
Nicolas Fink chef de chœur
Chœur de la West Deutsche Rundfunk
Robert Blank chef de chœur
Orchestre Philharmonique de Radio France
Mikko Franck
direction
 

Lien vers la critique: ici

Le tweet

Vous pouvez consulter le programme du concert en cliquant sur ce lien

Le contexte

Je n'avais pas prévu d'aller à ce concert mais il m'intriguait. En effet, à chaque fois que l'orchestre philharmonique de Radio France se rend à la philharmonie de Paris, ma curiosité est éveillée. Puis une personne de mes connaissances m'a proposé sa place, n'étant plus en mesure de se rendre au concert. Un signe du destin. J'avais bien tenté d'écouter le Requiem de Berlioz sur internet mais je n'étais pas du tout entré dedans...

Pourquoi j'ai aimé ?

Entendre cette musique en salle change tout ! J'ai été foudroyé sur place. J'ai eu des larmes qui ont coulé pendant la musique mais c'était plus nerveux qu'autre chose. Les deux chœurs m'ont transporté. J'étais placé à proximité des sopranos, leurs voix m'ont profondément marqué. Et puis, je trouve que Mikko Franck avait très bien placé les cuivres surnuméraires. Au lieu de les mettre aux quatre coins cardinaux de la salle comme Berlioz le préconise, il en a conservé sur scène, et mis l'autre partie à l'arrière de la salle. En dessous du deuxième balcon. Je peux vous dire que la philharmonie a tremblé ce jour là. Et ce n'était même pas encore l’année Berlioz !

3) [Radio France] Orchestre Philharmonique de Radio France, Constantin Trinks, 13/04/2018: Le plaisir de la découverte !

Programme

Franz Liszt
Concerto pour piano et orchestre n°1
Totentanz


Hans Rott
Symphonie n°1

Boris Berezovsky piano
Orchestre philharmonique de Radio France
Constantin Trinks
direction

Lien vers la critique: ici

Le tweet

Vous pouvez consulter le programme du concert en cliquant sur ce lien

Le contexte

Je suis un fan absolu de Boris Berezovsky depuis mon adolescence. Un ami pianiste m'avait montré un DVD d'un récital où il cassait une corde, ça m'avait profondément marqué. Alors, quand j'ai appris sa venue à Radio France, lieu où je commençais à avoir mes habitudes. J'ai bondi sur la place. Je me moquais du programme. Je voulais le voir. Puis j'ai lu le nom de Hans Rott. Compositeur un peu méconnu mais dont le nom apparait souvent lorsqu'on s'intéresse à Mahler comme moi...

Pourquoi j'ai aimé ?

Berezovsky m'a terrorisé par sa puissance, mais m'a également ému aux larmes avec sa sensibilité. Il a beau faire un quintal, il est capable de la plus grande douceur sur son piano. Liszt par Berezovsky, c'est une expérience à faire. J'en suis ressorti encore plus fasciné qu'en arrivant. En revanche, lors de sa séance de dédicaces, je ne suis pas parvenu à lui adresser la parole, il m'intimidait trop. Mais avec le recul, le plus grand moment de cette soirée pour moi, c'est définitivement la découverte de la Symphonie en mi mineur de Hans Rott. Le chef en avait même sorti un disque. Sur le moment, j'ai bien aimé. J'ai trouvé le scherzo très intense, le final bien troussé mais j'étais rapidement passé à autre chose. Mais par chance, le concert avait été filmé (le lien est plus haut). Par conséquent je l'ai revu, écouté, réécouté et à chaque écoute, j'ai découvert de nouvelles choses dans cette symphonie et j'en suis réellement tombé amoureux. J'ai maintenant tous les thèmes dans la tête et ils s'invitent parfois dans mon esprit à des moments totalement inattendus. Enfin, en matière non musicale, le meilleur after de la saison était définitivement sur ce concert laugh. Parce que oui, tous les copains étaient là. Moi, j'étais venu pour Berezovsky, eux, davantage pour Rott, ce qui prouve leur bon goût. Encore que, être sur une terrasse à Bastille vers 4h du matin, c'est quand même un peu particulier...

2) [Philharmonie] Orchestre Philharmonique de Radio France, Mikko Franck, 10/11/2017: La rencontre tant attendue !

Programme

Gustav Mahler
Symphonie n°2 « Résurrection »

Dorothea Röschmann soprano
Ekaterina Gubanova mezzo-soprano
Chœur de Radio France
Alfonso Caïani chef de chœur
Orchestre philharmonique de Radio France
Mikko Franck direction

Lien vers la critique: ici

Le tweet

Vous pouvez consulter le programme du concert en cliquant sur ce lien

Le contexte

J'avais été quelque peu mécontenté par l'interprétation de Daniel Harding avec l'Orchestre de Paris de la 2ème de Mahler plus tôt dans l'année. Donc, lorsque j'ai vu ce concert au programme, j'ai décidé de retenter le coup. Et j'ai même payé plein pot  !

Pourquoi j'ai aimé ?

Parce que là, j'ai eu tout ce que j'attendais de cette symphonie. Une Totenfeier envoûtante, un scherzo grinçant, un 5ème mouvement monumental. Et puis, je peux dire que cette soirée a changé ma vie. J'y ai rencontré pour la première fois beaucoup de personnes que je tiens en très haute estime et qui m'ont fait découvrir beaucoup de choses. Ou comment ne pas se sentir marginal en fréquentent souvent les salles de concert. Ça rassure de voir d'autres personnes atteintes de ce virus. La musique, ce sont des émotions mais ce sont aussi des rencontres, c'est pour cela qu'on ne s'en lasse pas ! Et puis le papier que j'avais fait sur ce concert a été repris par la page Facebook de l'Orchestre philharmonique de Radio France. Ça fait plaisir ce genre de reconnaissance !

1) [Philharmonie] Les Siècles, François-Xavier Roth, 05/03/2018: Le scepticisme balayé !

Programme

César Franck
Symphonie en ré
 
Gustav Mahler
Symphonie n° 1 "Titan"

Les Siècles

François-Xavier Roth, direction

Lien vers la critique: ici

Le tweet

Le contexte

Dans ma quête d'entendre toutes les symphonies de Mahler en concert, il me fallait forcément passer par la première. Fin 2016, j'avais assisté à une répétition publique de cette symphonie, mais seuls les premier et quatrième mouvements avaient été travaillés. Clairement insuffisant. Puis dans le programme de la philharmonie, j'ai vu qu'elle était prévue. Mais jouée par un orchestre que je ne connaissais pas dirigé par un chef que je ne connaissais pas davantage. De surcroît un lundi soir, sur instruments d'époques, démarche que j'avais tendance à trouver surannée à ce moment. Enfin, le côté très bon marché des places avait fini de renforcer mon scepticisme. En effet, pour des places si peu chères, ça ne peut pas être un concert de qualité ! (30€ en première catégorie si ma mémoire est bonne).

Pourquoi j'ai aimé ?

Parce que j'ai invité une amie qui s'est avérée être parfaitement ponctuelle, c'était déjà un bon début. Mais surtout, quel orchestre ! Le meilleur rapport qualité/prix du monde ! Et dès la symphonie de César Franck, j'ai compris que j'allais passer un moment fabuleux ! Mais dans Mahler, quelle claque ! En plus, ils ont joué une version de la symphonie qui comporte un mouvement supplémentaire par rapport à la version définitive. J'ai entendu des choses insensées, des sons, des couleurs tellement parlants. L'envie irrépressible de vie dans le tout début de la symphonie. Le goût de l'aventure , et la démesure de ce Titan. Une direction avisée de Roth et des sensations vraiment fortes. J'ai été heureux d'apprendre qu'un disque était sorti, on ressent sensiblement la même chose qu'au concert, ce qui est formidable. En fin, la page Facebook des Siècles avait repris mon papier sur leur concert et ça avait occasionné un trafic de malade sur le blog ! Et les copains étaient là lors de ce concert. Grand souvenir !

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article