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Publié par andika

Shang Chi est le enième film Marvel mais celui-ci est particulier, il marque le début de la phase IV ! Il faut suivre ! Cette fois-ci, on s’occupe d’un héros un peu méconnu de cet univers. Du moins pour le profane qui n’a été que brièvement exposé aux dessins animés qui passaient à la télé dans son enfance.

Shang-Chi est un héros asiatique. Et plus que le symbole de représentation qu’il peut incarner pour les petits enfants qui lui ressemblent, ce qui est louable avant tout, c’est que les studios se permettent maintenant de miser sur ce genre de personnages. N’aient plus peur de proposer un casting 100% asiatique à cause d’un marketing prétendument plus difficile à faire. Que les producteurs osent commencer un film avec quinze minutes d'exposition en mandarin pour présenter les personnages. Car ce qui compte avant tout, ce n’est pas la couleur des personnages, ni leur origine, non, ce qui compte avant tout, c’est l’histoire. Le récent Crazy Rich Asian avait été un précurseur. Les multiples récompenses décernées à Parasite ont attesté de l’universalité du cinéma. Un bon film, bien réalisé, peu importe d’où il vient, il trouvera son public.

Pour ce qui est de l’histoire, rien que du très basique. Un héros, un méchant, une aventure, un élément perturbateur, une résolution, problème du héros avec son papa. L’originalité ne vient pas de là. Ce qui distingue ce film, c’est qu’avant d’être un film de super héros, c’est un film d’arts martiaux. Et niveau combats, on est servi. Avec notamment Michelle Yeoh qui n’a pas pris une ride depuis Tigre et Dragon. Mais surtout, Simu Liu qui soutient ce film avec une qualité martiale dans les combats très appréciable. Les séquences d’action sont spectaculaires et donnent beaucoup de plaisir pour les yeux. Sans oublier la photo, qui bien que présentant certains plans urbains éculés, arrive à tirer son épingle du jeu.

Hormis cela, le scénario est assez convenu, nous n’avons pas ici une histoire marquante. Mais il a le mérite de bien s’insérer dans le MCU même si ne pas voir ce film ne portera pas préjudice. Ainsi, Shang chi a fui son père, le Mandarin, homme âgé d’un millénaire grâce au pouvoir conféré par les dix annaux. Cependant, ce scénario support, sans surprise, fournit un résultat visuel des plus plaisant et un spectacle que l’on apprécie dans cette période où on est plutôt sevré de ce genre de film. Mission accomplie pour le réalisateur  Destin Daniel Cretton.

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