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Publié par andika

Le dernier midi trente de la saison des musiciens de l'ONF était consacré à Beethoven, par conséquent, je ne pouvais pas le manquer. Son septuor opus 20 est une œuvre de jeunesse, elle date de 1800. Beethoven, malgré le succès de cette composition de musique de chambre, disait qu'il ne savait pas encore composer à cette époque. Le seul reproche qu'on pourrait lui adresser est de trop ressembler à Mozart ici, mais est-ce seulement un défaut ? Formation assez spéciale, violon, alto, violoncelle, contrebasse, clarinette et cor.

Oui, on sent la fougue juvénile dans cette musique au cours de ces six mouvements. Tout d'abord la joie et l'allégresse dans l'allegro initial. L'alliage des timbres permet de faire des trouvailles, avec par exemple un alto en soutien tandis que le cor chante. Des questions réponses et dialogues incessants entre les pupitres. Parfois un classicisme pur avec des doubles croches en bas dans une certaine immuabilité. Mais surtout une musique du sourire, festive. De quoi achever ces rendez vous de musique de chambre au studio 104 sur une excellente note.

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