Scream VI: Un bon disque rayé
Pour Scream VI, on a repris la même équipe que pour l'opus précédent datant de 2022, à savoir le duo de réalisateurs Matt Bettinelli-Olpin et Tyler Gillett. Et donc après le reboot sequel, on a la suite du reboot. Et pour cet épisode, on délocalise le légendaire Gohstface à New-York.
Le fait que le film d'avant date de moins d'un an permet d'entrer dans le sujet avec des souvenirs frais, sans pour autant connaitre avec précisions les noms des personnages introduits dans l'opus 5.
La nouveauté ici est le déplacement de l'intrigue à New-York. Après une séquence introductive relatant un meurtre sanglant dans les rues de la Big Apple, on a une première surprise en voyant le tueur révéler son visage face caméra. Mais ce qui aurait pu être une nouveauté interessante n'est que le prétexte d'un rebondissement nous ramenant en territoire familier.
Les héroïnes du dernier film sont à nouveau pourchassées par le tueur. Et une fois de plus, tout leur entourage est suspect. Et malheureusement, on parvient quand même à deviner certaines choses assez rapidement.
Cependant, l'humour meta est toujours présent, ainsi que le plaisir coupable de revisiter ce genre éculé. Toutefois, une séquence dans le métro, de part son montage, et la tension créée, se détache de ce film et en justifierait presque à elle seule, sa conception.
Scream VI, c'est peu d'idées nouvelles. Et c'est dommage car ces idées nouvelles et audacieuses, à savoir révéler le tueur au début ou encore, avoir une héroïne nuancée et pas forcément claire, sont des pistes à explorer. Dans ce film, à peine elles sont esquissées qu'on les abandonne, afin de nous resservir une fois de plus le même disque rayé. Agréable certes, mais un peu usé avec le temps.
Après avoir frappé à trois reprises à Woodsboro, après avoir terrorisé le campus de Windsor et les studios d'Hollywood, Ghostface a décidé de sévir dans Big Apple, mais dans une ville auss...
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