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Publié par andika

Une fois n'est pas coutume, j'ai de nouveau assisté à la nuit blanche cette année après une soirée mémorable en 2016. Je commence à prendre goût à cet événement.

Je n'ai pas innové cette année, je suis de nouveau allé à la Philharmonie de Paris où se tenaient plusieurs événements. Mais contrairement à l'année dernière, je n'ai pas fait autre chose avant, si ce n'est trouver un pub qui avait bien l'obligeance de diffuser le match Bulgarie-France comptant pour les éliminatoires de la coupe du monde 2018.

L'expérience de cette année à la philharmonie était bien différente de la précédente. D'une part, il y avait beaucoup plus de monde, ce lieu devient très mainstream, d'autre part, j'ai beaucoup moins aimé le public. Il y a peut-être un lien entre les deux.

De plus, la performance musicale dans la Grande Salle Pierre Boulez, siège de la nuit minimaliste, était moins impressionnante que celle de l'année dernière. En effet, cette année, trois musiciens ont animé cette nuit blanche. Lubomyr Melnyk et Bruce Brubaker au piano. James McVinnie à l'orgue. Alors que l'année dernière, seul Nicolas Horvath a joué pendant toute la nuit, beaucoup plus impressionnant.

Arrivé vers 1h30 du matin, j'ai eu à entendre les trois musiciens. L'intérêt de cette nuit minimaliste, c'est que cette fois-ci, on ne se limitait pas à Philip Glass comme l'année dernière. Melnyk m'a fasciné, il jouait sa propre musique et c'était une belle découverte. Brubaker était sans doute meilleur pianiste encore que, j'ai du mal à discerner les mérites de chacun dans le minimalisme. Mais le meilleur moment, c'était clairement l'orgue et McVinnie, qui est venu conclure la soirée à partir de 4h du matin et réveiller peu à peu ceux qui s'étaient endormis. Profiter de l'orgue de la Phlharmonie est un plaisir dont on ne se lasse pas, même dans du Glass. C'était vraiment impressionnant. Et à pareille heure, cela a vraiment un certain charme. Toutefois, au bout de la deuxième fois, la surprise et la sidération disapraissent. L'habitude quant à elle survient. Mais ceux qui l'ont vécu pour la première fois ont du ressentir quelque chose de pas banal.

Vive la nuit blanche !

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