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Publié par andika

Trailer

J'étais le lundi 11 juillet à l'opéra Bastille pour le dernier spectacle de mon abonnement. Il s'agissait de deux ballets, l'un chorégraphié par Justin Peck et l'autre par George Balanchine. Chose étrange dorénavant à l'opéra de Paris, les ballets n'ont pas de titre, on les nomme que par le nom des chorégraphes. J'ai un peu tardé à écrire mon article de sorte que tous les liens qui renvoient vers ce spectacle sur le site de l'opéra de Paris ont disparu, j'ai donc opté pour une bande annonce en illustration de mon billet, ce n'est pas plus mal.

 

Entre chien et loup de Justin Peck

 

Ce ballet est mémorable à mes yeux par la qualité des costumes. Tous noirs mais avec des couleurs qui permettent de distinguer les différents protagonistes. C'était assez court, ce n'est pas mal pour une soirée d'été. La danse était faite sur une musique de Poulenc, concerto pour deux pianos en ré mineur. C'était assez sympa même si cette musique m'a un peu dérouté.

 

Brahms-Schönberg quartet de George Balanchine

 

J'ai adoré et vraiment préféré au premier ballet contrairement à certains de mes amis. D'une part, les costumes sont encore meilleurs ici, et oui, ils ont été dessinés par Karl Lagerfeld lui même ! Mais surtout, la musique ! Il s'agit du quatuor pour piano n°1 en sol mineur de Brahms mais joué à l'orchestre d'après une orchestration d'Arnold Schönberg.

Et je dois dire que dès les premiers accords, la musique et les danseurs prennent possession de la scène et de cet espace immense pour ne plus les quitter. Tout au long des quatre mouvements, on alterne entre les personnages et c'est très, très vivant.

En écoutant cette musique, j'étais heureux d'avoir l'orchestre de l'opéra de paris sur ce coup, puisque mon dernier ballet, je n'avais eu que des pianos. La musique pouvait se suffire à elle même à la limite.

 

Conclusion

C'était une belle manière de conclure cette saison à l'opéra de Paris pour moi. J'en garderai d'excellent souvenirs et des émotions fortes. Des arias de l'opéra comme par exemple La ci darem la Mano dans Don Giovanni, ou encore de la poésie dansée dans la nuit s'achève de Millepied. La grande joie à la sortie du Barbier de Séville, les larmes à la fin de la Traviata. Je ne pense pas me réabonner l'année prochaine ne sachant pas si j'aurai autant de temps, mais j'y retournerai certainement ! Vraiment allez-y, c'est génial !

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