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Publié par andika

Après les fausses promesses du Monde d’après, il fallait être sacrément motivé pour replonger dans la jungle jurassique. Et pourtant. Contre toute attente, Rebirth n’est pas le naufrage annoncé. Pire : il se révèle plutôt réussi, à sa manière.

D’abord, on sent que le film ne cherche plus à jouer sur la seule corde nostalgique. On ne rameute pas les anciens pour flatter le fan, mais on recrute un casting solide et inattendu : Manuel Garcia-Rulfo, Scarlett Johansson, Mahershala Ali, Rupert Friend, Jonathan Bailey… tous impeccables dans des rôles bien écrits, qui ne sont pas que des prétextes à poursuites dans la boue.

Ensuite, pour une fois, les personnages ont une vraie raison de se frotter aux dinosaures : trouver un remède à des maladies graves, en utilisant leur génétique. Fini les "on est revenus sur l’île parce qu’on avait oublié une boîte", et ça fait du bien.

Et surtout, Rebirth change de ton. Le film prend des allures de braquage, avec une mission préparée, une équipe réunie, un objectif à atteindre dans un environnement hostile. Le résultat est nerveux, bien rythmé, avec des séquences d’action épiques et lisibles — ce qui devient rare.

On retrouve même un esprit de camaraderie à la Rogue One, ce qui n’est pas si étonnant quand on sait que Gareth Edwards est derrière la caméra. Son style est là, discret mais présent : grands espaces, créatures filmées avec respect, tension qui monte crescendo. Et surtout, on sent que le spectateur n’est plus pris pour un imbécile. Pas de discours à rallonge sur les dangers de la science, pas de dinosaure-hybride en costard. Juste une mission, du danger, et un vrai plaisir de cinéma.

Alors non, ce n’est pas un chef-d’œuvre. Mais dans cette saga qui semblait condamnée à tourner en rond, Rebirth fait figure de dernier rugissement sincère. Et ça, c’est inespéré.

(PS : Je suis arrivé en retard dans la salle — donc j’ai probablement raté l’exposé introductif. Mais s’il était au niveau du reste, je ne pense pas avoir manqué grand-chose… si ce n’est peut-être un dino en blouse blanche.)

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L
Merci pour cette critique ! ça me rassure... j'avais peur que ce soit comme le 1er Jurassic World (celui que j'ai le moins aimé). En revanche, j'ai beaucoup aimé le bloc commun de l'équipe 1 & de l'équipe 2 dans le dernier, ça faisait un beau final ;)
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