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Publié par andika

Denzel Washington, c'est comme le bon vin qui se bonifie avec le temps. Et quel plaisir pour le cinéphile que de le voir s'illustrer enfin dans une franchise. Et pas n'importe laquelle. En effet, Equalizer est l'adaptation d'une série télé, où un honorable retraité de la CIA, Robert Mccall (Denzel Washigton, toujours aussi impassible dans ses scènes de meurtre), prodigue de l'aide à son voisinage lorsque ces derniers sont dans le besoin, mais avec des méthodes assez musclées. Et contre des personnes très très méchantes. Après les proxénètes russes du premier opus, voici rien de moins que la camora en Italie.

Au bout du troisième film, la formule est au point. Mais le zest de nouveauté, à savoir, déplacer le héros à l'étranger, fait vraiment la différence. Quel plaisir d'entendre Mccall parler italien avec les locaux, mais surtout, entre les personnages italiens parler italien entre eux ! Bel effort pour un film américain.

On parlait de vin plus haut, et la métaphore est assez insolite car le film commence justement dans une exploitation viticole. Et dès le début, on voit les dégâts causés par le héros. Puis le film prend une tournure étonnante où on s'attarde avec les personnages, où Mccall s'intègre dans son nouvel environnement et s'attache aux gens.

Les séquences d'action sont bien dosées, et le rythme est vraiment admirablement tenu. On n'en fait jamais trop, on est souvent en haleine, dans l'attente, et à chaque fois, la patience est récompensés. Chaque  scène violente étant une sorte de catharsis où la justice s'impose de manière vigoureuse.

Enfin, la photographie dans ce sud de l'Italie est à saluer.

On va voir Equalazer afin de contempler Denzel casser des bouches. Et c'est exactement ce que nous offre ce troisième opus survitaminé.

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