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Publié par andika

Rocky est ce film universellement connu, même lorsqu'on ne l'a jamais vu en entier. J'étais convaincu de l'avoir vu lors d'une de ses inimitables diffusions télévisuelles mais une fois dans la salle de cinéma, je me suis rendu à la conclusion que je découvrais la majorité des scènes. Sa ressortie récente dans quelques salles en France, est ainsi une très belle opportunité. 

Alors spontanément, quand on pense à Rocky, ce qui vient en premier à l'esprit, c'est la boxe. Mais Rocky n'est pas un film sur la boxe. C'est une histoire d'opportunité à saisir. De résilience, de courage et enfin, bien entendu une histoire d'amour.

Ce qu'on apprécie le plus dans le film, ce sont les personnages, qui passent du temps ensemble, qui se parlent, qui sont timides, qui ressentent des choses, qui se révèlent petit à petit. Rocky tout d'abord (parfait Stallone dans ce qu'il donne émotionnellement), gros bras au coeur tendre, boxeur frustré qui se voit offrir une opportunité, et n'est en mesure de la saisir qu'une fois qu'il a laissé exprimer toute sa colère sur sa vie qui est loin de ses rêves. Adriane (impeccable Talia Shire), jeune femme réservée mais si réfléchie, observatrice et intelligente. Polie, homme tout autant frustré, à cause de sa vie moins bien que son passé révolu. Et enfin, Appolo Creed, monstre de charisme, qui en peu de scène parvient à manger l'écran (parfait Carl Weathers).

Autre caractéristique fondamentale du film, les déambulation de Rocky dans les rues de Philadelphie. En journée, pour aller à la salle de boxe, ou à l'animalerie. Le soir, en croisant des jeunes qui font de la musique. Pendant son entrainement où la caméra le suite avec des traveling dynamiques (début de l'usage de la Steadicam en 1976). Ces déambulations de Rocky feront également tout le sel de Rocky 6 (ce qui est bien meilleur que certains films de la séries qui sont trop axés sur l'action). Le réalisateur, John G. Avildsen, maîtrise ces scènes à la perfection. On peut également souligner la magnifique photographie, notamment pour la ville de Philadelphie à l'aube, aux teintes bleutées et vertes.

De ce film ressort enfin un grand humour et une énergie folle, notamment grâce au montage de l'entrainement mythique et bien entendu la musique légendaire de Bill Conti. Rocky est un film qui ne vieillit pas tant il nous parle, à toutes les époques.

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