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Publié par andika

Le Sommet des Dieux est l'adaptation d'un manga, lui-même l'adaptation d'un roman de l’écrivain japonais Baku Yumemakura, publié sous forme de feuilleton entre 1994 et 1997. Mais nous le devons à un réalisateur français à savoir Patrick Imbert. Et comme son nom l'indique, il s'agira d'alpinisme, activité ô combien exigeante.

Nous suivons les aventures d'un photojournaliste qui croit reconnaître un soir à Katmandou un dénommé Habu, légendaire alpiniste japonais. Ce dernier aurait retrouvé l'appareil photo de Mallory, potentiellement le premier vainqueur de l’Everest en 1924.

A travers cette fiction, on sonde les ressorts de l'alpinisme, de cette passion dévorante qui fait que une fois qu'on y a goûté, on ne peut plus s'en passer. Et dans la vie, l'humain fonctionne effectivement grâce à des défis, à l'émulation également. Et rien n'est plus simple que de transposer cela dans le cadre d'un enjeu aussi simple que celui d'aller le plus haut possible.

Et le grand avantage du dessin animé, c'est qu'il peut montrer toutes ces situations périlleuses avec une précision diabolique, en osant tous les angles les plus impressionnants. En plan large, le dessin de la montagne, à traits fins, avec peu de couleurs, ce qui rend l'atmosphère brumeuse de l'hiver tangible. L'animation dynamique des personnages permet aux scènes d'action d'être haletantes. La narration est fluide et pose bien les enjeux et permet de vivre une aventure épique en escaladant la montagne avec les personnages très bien introduits. Enfin, le doublage est on ne peut plus satisfaisant. Tout cela fait du Sommet des Dieux un spectacle grisant, mais pas forcément adapté aux enfants, même s'il s'agit d'un dessin animé.

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