Princesse Mononoké: La poésie écolo
J'ai enfin vu un film de Hayao Miyazaki ! A la faveur de cet été 2020 dans le monde de la Covid 19, de nombreux films anciens passent sur de très grands écrans de la capitale. La séance de Princesse Mononoké prévue au Max Linder devenait alors immanquable. Film dont le DVD trônait en bonne place chez un ami à moi pendant toute mon adolescence, mais c'est tellement mieux au cinéma.
Ce film montre brillamment et avec une narration fluide, le mal que l'Homme peut faire à la nature. Film écolo bien avant que cela ne soit à la mode. Une nature qui se rebelle à travers les monstres qu'elle crée pour la venger des outrages causés par l'Homme. Une nature source de vie et de paix. Une nature d'une profonde beauté, qui est magnifiée par le dessin du maître, aux couleurs chatoyantes le jours. Mais une nature qui sait se montrer sombre, terrible et impitoyable. Notamment dans ces nuits sombres, ces spectres que sont les singes, les sangliers véhéments, les loups sans pité.
Mais la nature est aussi source d'harmonie comme le montre le personnage du Dieu-cerf. La coexistence de l'homme, de sa technologie, avec la nature, est possible. Tant que l'Homme respecte cette nature. Car si ce n'est pas le cas, tout cela se fera au détriment des Hommes tant la nature est résiliente. Un bijou.