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Publié par andika

L'orchestre de Paris avait concocté un fameux programme le Samedi 9 juin 2018, dans une philharmonie redécorée pour l'occasion aux couleurs de l'orient. Les sièges du parterre étant remplacés par de simples tapis ! Au travers de compositeurs uniquement français, ils nous était proposé de revisiter l'orient, en compagnie du chef Fabien Gabel, et de la soprano Measha Brueggergosman. Tout d'abord avec Istar, variations symphoniques de Vincent d'Indy, puis Shéhérazade de Maurice Ravel ensuite, Padmâvatî (Suite n°2) de Albert Roussel. Après l'entracte, il restait encore à écouter Khamma, musique de ballet de Claude Debussy et orchestré par Charles Koechlin et enfin Antoine et Cléopâtre (Suite n°2) de Florent Schmitt !

Nous avons pas eu l'opportunité d'entendre la composition d'Indy pour une raison indépendante de notre volonté, mais quelle beauté dans toute cette soirée. La chaleur de la voix de soprano tout d'abord dans le Shéhérazade de Ravel, avec un français satisfaisant mais surtout, un sens de la narration, une manière de vivre les mots, de raconter l'histoire. L'orchestre n'était de son côté pas en reste, et a été très impressionnant dans la musique rutilante de Schmitt qui a ponctué cette soirée et qui n'était pas loin d'être la plus belle découverte du jour.
 
Un programme inventif, qui ose la nouveauté tout en ayant une cohérence incontestable en puisant dans un sujet qui ne cesse de faire rêver. En effet, les 1001 nuits ont toujours été une formidable source d'inspiration, surtout dans les arts, en littérature, en musique. Par ce concert, ce songe est devenu assez concret grâce à la vision de ces compositeurs et à la belle interprétation de l'orchestre de Paris dirigé par Fabien Gabel. Une très belle nuit.
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