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Publié par andika

Bad Boys Ride or Die est déjà le 4ème film Bad Boys. Là où il avait fallu attendre 8 années entre le premier et le deuxième film, et 17 ans, entre le 2ème et le 3ème, le délai de 4 ans qui sépare maintenant les deux derniers films, est de loin, le plus court de la saga ! Et cela n'est pas pour nous déplaire.

La recette est pourtant toujours la même, action et humour plus ou moins vulgaire, afin de débrancher et de passer un bon moment. Pour le troisième opus, Michael Bay avait laissé la réalisation aux deux jeunes réalisateurs belges Adil et Bilall, et on les retrouve avec joie sur ce 4ème opus.

Ces réalisateurs amènent de la fraicheur et de la jeunesse. On remarque bien qu'il ont grandi en regardant les deux premiers films, à leur façon de revisiter des plans et scène iconiques (Will Smith qui court sur la route, traveling circulaire en contre plongée sur les deux héros). Comme l'ouverture du film qui montre un panneau Miami très familier, et la première scène, à bord de la Prosche de Mike (Will Smith très charismatique et qui nous fait oublier l'épisode des Oscars). Cette scène est évidemment un clin d'oeil à l'ouverture de la scène inaugurale du premier Bad Boys où Mike et Marcus (un Martin Lawrence toujours aussi hilarant), sont déjà à bord d'une Porsche et se font braquer sur fond de différent alimentaire. Mais la variation de cette scène hommage permet d'introduire une nouveauté dans l'intrigue.

Au bout du 4ème film, on se dit qu'il est enfin temps d'ajouter de la profondeur aux deux héros. Ainsi, on les montre plus vulnérables que jamais. Bien entendu parce qu'ils vont se retrouver en cavale, mais surtout, car ils ne sont plus tout jeunes. Et que au fur et à mesure de construire leur vie, ils ont de plus en plus à perdre. Ainsi, Mike le casse cou des premiers opus, devient un homme beaucoup plus prudent et fragile dans ce film. Et Will Smith joue cela à la perfection. Au contraire, Marcus, qui était un peu le peureux du duo, trouve des ressources insoupçonnées pour gérer les moments de crise et de danger. Cette inversion des caractères dans le duo est une très belle trouvaille.

La nouveauté est appréciable, surtout lorsqu'elle contraste avec les rappels des films précédents, qui sont très liés à celui-ci. Tout d'abord avec le retour de tous les policiers introduits dans le 3ème film, (alors que peu de personnages du 1er film étaient revenus dans Bad Boys 2). On apprécie aussi les nombreux caméos, qui rappellent de bons souvenirs, comme le retour du personnage de Fletcher (géant John Salley, toujours filmé en contre plongée pour souligner sa taille), qui n'apparaissait pas dans Bad Boys 3. On voit également une fois de plus Michael Bay pour un petit caméo.

La mise en scène est toujours aussi maîtrisée, même si certaines idées sont parfois discutables. Comme le fait de filmer les fusillades à la première personne façon jeu vidéo. Toutefois, la photographie bariolée et saturée de couleurs, est dans la droite lignée de l'œuvre de Michael Bay. Au même titre que le ton du film, qui propose un savant mélange entre l'action et l'humour.

Enfin, le casting permet de retrouver des acteurs très attachants, et assez connus des fans de séries télé, pour ne citer que Vanessa Hudgens (High school musical), Eric Dane (Grey's anatomy) ou encore Rhea Seehorn (Better call Saul).

Tous ces éléments font de Bad boys 4 une réussite qui allie bien nostalgie et nouveauté.

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