Ondine : Une drôle de légende
Le dernier film qui a commencé avec une rupture amoureuse autour d’un verre à m’avoir marqué était The Social Netwok de David Fincher. Ondine a le même début, sauf qu’ici, c’est l’homme qui plaque la femme et que cette dernière profère par la suite des menaces de mort à son encontre. Une sombre histoire de vielle légende en cas d’amour trahi…
Mais après ce début tumultueux, on quitte un peu le monde mythologique pour s’ancrer dans la réalité, dans la nature et surtout, dans l’amour car Ondine ne tarde pas à jeter son dévolu sur une nouvelle proie. S’en suit alors une relation étrange, troublante qui finira de basculer dans le surnaturel lorsqu’on comprendra que Ondine ne plaisante pas.
La mise en scène est sage, le rythme est calme à la limite de la contemplation, de sorte qu’il est difficile de ne pas somnoler. Mais on croit en la performance de Paula Beer dans le rôle titre, et rien que pour cela, le film vaut un peu le coup. Et puis, on ne se prive pas de cinéma allemand ici !