Shazam!: L'art de la trasmission
Shazam! est un énième film de super héros. Mais celui-ci veut encore se la jouer disruptif, un peu méta et provocateur et pour le coup, ça ne fonctionne pas trop mal. Car c'est avant tout l'histoire de losers qui se retrouvent dotés de pouvoirs. Que ce soit Billy Batson le héros qui deviendra Shazam! ou encore Sivana, le méchant. La révélation des origines de ces deux antagonistes permet de voir comment une même base peut offrir des situations différentes.
La question des valeurs se pose alors. Les valeurs qu'on reçoit et celles qu'on transmet. Ainsi, l'un des pouvoir du héro est de manier un éclair, encore une histoire de transmission mais électrique cette fois-ci. La transmission comme passation du pouvoir, le don de soi, le partage, l'humilité et le fait d'être tourné vers les autres.
Le discours, sous ses airs légers devient un peu plus profond. Mais on ne se prive pas de passages plus ou moins lourds, gras et marrants. La fausse note revient au méchant qui est un peu insipide et standard, sans parler des créatures censées représenter les sept pêchés capitaux, qui sont simplement plus laides les unes que les autres. Mais toutefois, on est touché par la lose de ces personnages, dans le cadre d'une famille d’accueil où des enfants délaissés sont placés. On découvre alors quel est la véritable nature du super pouvoir. Le coeur pur.