Wonder Woman: Une divine naïveté
J'ai été chagriné par la polémique qui a accompagné ce film contre son actrice principale Gal Gadot pour des raisons positifs. Pourtant, qui n'a pas envie de regarder Gal Gadot pendant près de deux heures de film ?
Le DC cinematic universe continue à s'étendre avec ce Wonder Woman et on peut dire que ce cru est assez bon part rapport à ce qui a précédé ici, ici et ici. On suit la genèse de cette héroïne qui a grandi sur une île au nom imprononçable. Déesse, fille de Zeus, femme puissante. Et c'est le grand succès de ce long métrage. Notre héroïne tient le film, sans le moindre doute. C'est d'ailleurs étonnant que Hollywood ait été aussi frileux avec les personnages féminins en tête d'affiche tant cela semble naturel aujourd'hui.
Il y a un message féministe très subtile tout au long du film. La confrontation entre Diana et le monde réel en pleine guerre ne cesse d'étonner. Sous son apparente naïveté, elle y voit pourtant beaucoup plus clair que tous les autres personnages. Gal Gadot joue cela à merveille. Ce mélange de fragilité et de force. Cette sensibilité alliée à la puissance. Cette érudition couplée d'incompréhension du monde. Mais finalement, presque tout était gagné avec son accent bizarre qui crée de suite un contraste. Mais il est vraiment saisissant de voir toutes ces facettes incarnées par la même personne. Toutefois, il est assez gênant de voir les personnages allemand s'exprimer en langue anglaise entre eux...
Les effets spéciaux sont assez spéciaux, ni trop beaux, ni trop laids. Le scénario est convenu mais le casting est assez bon (Ah Robin Wright !) et on sent que tout le monde s'amuse. Cette présentation du personnage de Wonder Woman est un succès. Et cent fois oui, même s'il y a la guerre, même s'il y a des choses moches dans ce monde, l'amour vaut bien toutes les peines d'essayer.