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Publié par andika

Tout commence avec le générique de début sur fond de ce fantastique concerto pour mandoline en do mineur de Vivaldi. Écran noir, crédits en blancs et une musique légère et pourtant, dès le début, une scène vraiment triste. Le départ de la maman de la maison.
Kramer contre Kramer est un de ces films qui marque profondément le spectateur. Il suffit de le voir une seule fois pour ne plus jamais l'oublier, pour en ressentir l'empreinte indélébile sur notre âme.
Avant d'être une histoire sur la séparation, la parentalité, l'adaptation, l'absence de la mère, la souffrance, c'est avant tout un film de comédiens.
Meryl Streep, Dustin Hoffman et Justin Henry (l'enfant) sont tous les trois exceptionnels et ce n'est pas pour rien que les deux premier ont obtenu l'oscar pour leurs rôles respectifs.
C'est une histoire banale de nos jour mais tellement novatrice pour l'époque. En cas de séparation des parents, le père peut-il avoir la garde de l'enfant ? La réponse est mille fois oui mais n'est pas évidente, aujourd'hui encore.
Mais ce film le démontre, la manière dont le père surmonte la situation, s'adapte et parvient à retrouver un équilibre solide avec son fils. Et pourtant, la justice n'en tient las rigueur dès le retour de la mère. Mais ce n'est pas si simple, car la mère éprouve une vraie culpabilité, un vrai sentiment de remord et sa démarche semble sincère.
L'émotion est de tous les plans, dès les premiers plans, Meryl Streep est bouleversante, c'est ce ce film qui m'a rendu définitivement amoureux d'elle d'ailleurs.
Être parent n'est pas une chose aisée, il n'y a pas de modèle parfait, il suffit juste de savoir s'adapter et trouver le meilleur équilibre possible et surtout, privilégier les intérêts de l'enfant.

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