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Publié par andika

Dépuis le premier opus qui était une honnête série B relatant une opération policière d'infiltration, la saga Fast and Furious est partie dans tous les sens mais n'a pas pour autant été dénuée d'intérêt et de cohérence.

Les derniers opus allaient dans le grand spectacle et le grand n'importe quoi, sans jamais trop se prendre au sérieux et en n'étant pas premier degré. Ainsi, on était passé au film policier dans le monde du tuning à des films d'action et d'espionnage qui laissent quand même une bonne part aux grosses cylindrées. L'humour étant omniprésent.

Dans ce monde, le héros Dom est un surhomme, c'est assumé. Il peut se sortir de n'importe quelle situation sans une seule égratignure et on en redemande tellement c'est grotesque. Mais ici, ça ne fonctionne pas car les enjeux sont trop sérieux. La présence de ces enjeux fait peser une ambiance lourde sur tout le film et on sort de la comédie pour entrer dans le drame et ce film n'excelle pas dans ce registre. Cela a pour conséquence d'avoir le cœur bien moins léger devant les scènes d'action qui sont d'ailleurs ici plus sobres que ce qu'on a pu connaître auparavant. Enfin, couler un sous-marin en roulant sur la glace avec un simple bolide n'est pas mal dans le genre, ou encore dévier une torpille à la main mais rien de tel que le saut de l'ange de Dom pour sauver Letty dans l'épisode 6.

Toutefois, les thèmes récurrents sont toujours là, les valeurs de la famille, l'honneur, le respect de la parole donnée, la vitesse. Et on sent que les acteurs prennent un grand plaisir. Plus les épisodes passent, plus Michele Rodriguez est convaincante. Les nouveaux venus sont également sympathiques, notamment Charlize Theron qui excelle dans son rôle de méchante.

Ce huitième opus est un petit coup de mou dans la saga, il faudra plus de légèreté et plus de fun afin de permettre au spectateur de vraiment s'évader la prochaine fois.

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