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Publié par andika

Denzel est de retour dans le rôle de McCall pour casser des bouches ! Après un premier opus survolté datant de 2014, il reforme son duo avec Antoine Fuqua, réalisateur de Training Day.

C'est la première fois de sa carrière que Denzel reprend le même personnage au cinéma ! Donc ce n'est pas un film à prendre à la légère. Equalizer, c'est de l'action, de l'action et encore de l'action. Dans le premier, on suivait les aventures de Robert MacCall, employé de rayon dans une quincaillerie mais aussi retraité de la CIA. Au travers de ses pérégrinations dans son quartier, il trouvait qu'il y avait beaucoup d'injustices, il s'est donc mis à aider ses voisins. Mais de façon plus ou moins musclée, notamment en secourant une jeune prostituée. Mais la secourir en démantelant tout le réseau de proxénétisme quoi.

Ici, c'est pareil. Kidnapping d'enfant ? Robert s'en occupe ! Viol en réunion d'une petite stagiaire par des gosses de riches ? Robert s'en occupe. Petit jeune du quartier embrigadé par un gang ? Robert s'en occupe. Petit vieux qui perd la boule ? Robert s'en occupe et j'en passe et des meilleures. Chose intéressante dans cet opus, c'est que Denzel est cette fois-ci chauffeur Uber ! Ça l'aide à connaitre la population locale puisqu'il a sur la banquette arrière à longueur de journée. Et ça permet de meubler efficacement les moments de la vie quotidienne entre deux scènes de baston. Et ce sont ces séquences qui font que ce film n'est pas seulement un divertissement un peu idiot et bourrin. On voit vraiment le parcours d'un mec intégré à son environnement et qui a une réelle volonté d'aider son prochain. Cela change des motivations habituelles des personnes plus ou moins violentes au cinéma.

Mais ce qu'on est surtout venu voir, c'est Denzel casser des bouches. Même si ce n'est que la première fois qu'il reprend le même rôle, ça fait dix ans que Denzel fait toujours le même personnage, c'est à dire le mec confiant. Et purée, qu'est-ce qu'il est charismatique. Parce que oui, on pourrait regarder Denzel casser des bouches pendant toute une journée sans se lasser. Enfin, casser des bouches, il est bien plus créatif que cela, sans presque jamais utiliser d'arme à feu, il delivers du kill à gogo. Avec un harpon, au couteau, à la carte de crédit et surtout avec ses poings. Et le tout, sans une once d'émotion, avec un regard totalement vide. Vraiment, qu'y a t-il de mieux au cinéma cet été que de voir Denzel buter des méchants ?

Denzel est allé au bout de son ego trip avec ce film, avec des scènes totalement maboules où il dit tranquillement à quatre mecs qu'il va tous les buter par exemple, mais avec le sourire. Alors oui, c'est un plaisir coupable, le scénario, n'est pas avare en faiblesses et petites incohérences. Il est aussi prévisible (en dépit du fait que la bande annonce en révèle un rebondissement majeur). Autre souci, le rôle de Pedro Pascal qui à force de jouer ce genre de personnage va donner trop d'indices au spectateur.

Niveau réalisation, c'est de très bonne facture, les séquences d'action sont très lisibles, et le scénario est utilisé judicieusement au service de la narration, notamment la séquence finale qui utilise de manière très intelligente les conditions météorologiques.

Pour un blockbuster de l'été, c'est juste trop bon pour être négligé. C'est un plaisir qui se savoure, sans trop se prendre au sérieux. Et ça fait du bien.

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