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Publié par andika

Cela fait quelques années qu'on est un peu perdu avec ce que la Warner fait du catalogue DC. A un moment, il s'agissait d'être sombre et adulte, pour suivre la vague de la trilogie The Dark Knight de Nolan. Puis il a fallu prendre le virage de l'univers étendu, et mettre de l'humour, pour faire comme Marvel. Puis exit Jack Snyder et son univers et on se retrouve maintenant avec un studio un peu perdu. Ce que démontre la production mouvementée du film consacré à Flash qui sort enfin sur grand écran après moult reports.

Et contrairement à Justice League, ce film ne souffre pas de ses difficultés de production. Au contraire, on sent que tout cela a laissé éclore de bonnes idées. Comme celle de conforter deux Barry Allen. Ce qui permet à Ezra Miller de livrer une performance remarquable. Les personnages sont assez bien écrits, les dialogues sympathiques et surtout, l'humour omniprésent. Dans cette idée de voyage dans le temps opéré par Flash, on revisite bien des choses de beaucoup de films DC de ces 35 dernières années. Ce qui fait souvent sourire celui qui en a vu un bon nombre. Ainsi, la quantité de comédiens rappelés ici, en chair et en os, ou en numérique, pour des caméos plus ou moins longs, est assez impressionnante. Enfin, les séquences d'action sont efficaces, et cela n'est pas entaché par la laideur relative des effets spéciaux. Parce que ce qui compte le plus ici finalement, ce sont les personnages, et surtout le protagoniste, Barry, qui apprend une belle leçon. Il est inutile d'essayer de changer le passé.

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