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Publié par andika

2001, l'odyssée de l'espace n'est pas un film, c'est une expérience. Il faut avoir de l'audace pour produire une telle oeuvre destinée au cinéma. L'audace d'assumer un long écran noir au début, l'audace de faire au moins 45 minutes sans le moindre dialogue avec des singes, l’audace de mettre à fond du Strauss dans l'espace en montrant des plans plus beaux les uns que les autres dans l'espace. On est tout de suite immergé dans cette histoire, que ce soit au début avec les singes, sur la route de la lune ou de Jupiter ou même aux confins du réel et de l'infini où le temps devient une notion totalement relative. Mais de ces différents fragments, comment occulter la confrontation entre l'humain et le robot Hal, avec sa voix terriblement douce et ses intentions délicieusement ambigües et meurtrières. Le mystère demeure entier à la fin de ce film mais là n'est pas le but du film de dissiper les mystère, au contraire, on a presque envie de se prosterner devant cette œuvre tels les singes devant le monolithe.

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