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Publié par andika

Indiana Jones 5 est un objet cinématographique singulier. Sympathique film d'aventure, plein d'action, d'humour et de voyages, il est aussi un film qui regarde étrangement vers le passé. En effet, on retrouve Harrison Ford, casser du Nazi, plus de 40 ans après les aventuriers de l'arche perdue. Le film commençant même avec une séquence montrant un Indiana Jones dans sa quarantaine, fracassant du Nazi. L'action de ce film se déroule en 1969, et tous les jalons de l'intrigue font que, pour essayer de changer l'avenir, on retourne vers le passé. 

Mais pas seulement, le héros lui-même, archéologue de son état, a dédié toute sa vie à décrypter ce passé, et plus spécifiquement l'antiquité. Les objets du passé se perdent, se volent, se vendent. Et enfin, les films du passé servent toujours de base aux films d'aujourd'hui, ce qui fait une mise en abîme interessante.

James Mangold dose subtilement la nostalgie avec son intrigue. Cette dernière prend de la place, mais n'est pas pour autant la seule raison d'être du film. Car même arrivé à un âge avance, Indiana Jones est toujours capable de beaucoup de choses, et à encore des choses à accomplir dans sa vie. Mais il a aussi conscience que les prochaines aventures ne seront pas forcément les siennes. Car, plutôt que de regarder constamment le passé avec nostalgie, il faut aussi penser à transmettre.

Ce film, qui se déroule entre New-York et l'Italie, a permis à un nouveau cinéaste de s'approprier le héros éponyme. Mais il a également permis de ressentir un sentiment nostalgique, avec pourtant beaucoup de choses neuves, notamment un casting superbe avec Phoebe Waller-Bridge et Mads Mikkelsen.

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