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Publié par andika

Dans le cadre des séances UGC culte, j’ai récemment (re)découvert Goldfinger de Guy Hamilton au cinéma. Et près de 60 ans après sa sortie en salle, on peut encore affirmer qu’il s’agit d’un opus ultime de 007. Tous les ingrédients y sont. Tout d’abord le légendaire Sean Connery en James Bond. Un méchant charismatique et effrayant tant il commet ses crimes avec sang-froid: Auric Goldfinger, interprété par un magnétique Gert Fröb tient la dragée haute à notre héros.

En outre, tout dans ce film sent le James Bond. La scène d’ouverture entre séquence d’infiltration, séduction et bagarre. La découverte de la mission et la cible dans le bureau de M, la première rencontre entre le héros et son antagoniste. Les gadgets, dont l’inoubliable Aston Martin. Les réparties bien senties de James Bond. Le sexisme assumé de l’époque des années 1960. Et aussi, la musique avec la mythique chanson Goldfinger interprétée par légendaire Shirley Bassey.

Et pourtant, on suit un James Bond assez désœuvré, dont les plans échouent, qui ne peut pas empêcher la mort de certains personnages. Qui est totalement à la merci des autres (scène du laser culte) mais qui finit on ne sait comment, comme d’habitude, par triompher (merci Pussy Galore).

Goldfinger, c’est la maîtrise de la formule, c’est l’équilibre, c’est le mythe. Goldfinger, c’est tout simplement James Bond dans sa forme ultime. Souvent imité, jamais égalé.

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