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Publié par andika

J'avais beaucoup aimé Prometheus et je persiste et signe avec cette suite intitulée Alien Covenant. Geek et neard de tout genre drogués au Xénomorphe, passez votre chemin ! C'est un film de grandes personnes ici, qui a une portée philosophique non négligeable. Prometheus reprenait déjà clairement le mythe de Prométhée dans le premier film, ici on poursuit et on va suivre l'histoire de personnes qui s'imaginent devenir des créateurs, à savoir prendre la place de Dieu.

Ce film anticipe mais est déjà ancré dans le réel tant les problématiques de l'intelligence artificielle, du transhumanisme, la réalité augmentée, le surhomme, existent déjà. En effet, si on sait qui est le créateur du robot on ne sait pas qui est le créateur de l'Homme. Et si l'Homme s'avère inférieur à sa créature, gare à lui...

Ainsi, le prologue du film pose clairement le problème avec deux personnages connus de Prometheus. Guy Pearce et Fassbender nous jouent une scène vraiment glaçante. Fassebender qui sera par la suite encore plus dérangeant dans son rôle de robot que dans le premier film. Il nous fait du Magnéto mais en bien pire.

Mais plus qu'une suite de Prometheus, ce film est également réellement un Alien à part entière. A savoir qu'il reprend les codes du premier film dans des séquences d'anthologie, à huis clos, où on ne sait pas où se situe la créature. Près de 40 ans après, on ne nous entend toujours pas crier dans l'espace, à fortiori sous la douche...

Au niveau de l'esthétique, c'est admirable, la photo est sublime, les créatures tellement effrayantes qu'il en devient parfois compliqué de garder les yeux ouverts devant l'écran. La planète est hostile, les séquences spatiales sont des pépites. La tension est omniprésente. La terreur est partout et l'attente est comblée.

Enfin, le scénario amène des éclaircissements salvateurs. Il ne s'agit pas ici de répondre aux questions de la Saga Alien, non, il s'agit de tracer un sillon qui révise le mythe en l'ancrant justement dans une mythologie propre au Xénomorphe et à son créateur. Oui, Ridley Scott se réapproprie sa saga, c'est ce qu'il crie au monde avec ce film. C'est lui le créateur et gare aux personnes qui voudraient se mettre en travers de son chemin.

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B
On se demande si la réalité augmentée dont tu parles, ou le terrifiant transhumanisme de ton titre, pour faire un lien avec mon propre article (excuse-moi), n'est pas le film lui-même, et que la survie de Scott, est bien là : dans son héritage filmographique, et dans Alien en particulier.
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A
Oui, cela me semble pertinnent !
R
C'est marrant, le seul Alien que j'ai aimé , c'est celui de Jeunet
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A
Disons qu'il relève le niveau de celui de Fincher que je trouve horrible !